Le 23 novembre 2009
1. Ce qui ressemble parfois fort à du plagiat, dilué dans le jargon de l’universitaire sans fond,
tendrait à prouver une dissimulation
délibérée, fruit d’une
malhonnêteté intellectuelle évidemment bien
compréhensible. Mais l’hypothèse de
l’ignorance de l’idiot de bonne foi ne peut être tout
à fait écartée, tant s’accumulent les
preuves de négligence et d’une grande indigence de la
réflexion – si grotesque dans ses
références, qu’elles soient universitaires pour
donner l’apparence d’un fond justement, ou culturelles pour
appâter à peu de frais le chaland.
2. On
ne s’étonnera pas de trouver sur certains
« blogs » de l’extensible tendance grecque
précitée
le lien vers celui de Bertho, devenu pour des marxistes ou libertaires
ou rapporteurs de « flammes algériennes »,
incapables de faire le boulot eux-mêmes, une base de
données et une référence, évidemment non
critiquées. On notera à ce propos combien la
tolérance pour les professeurs d’université est
significative de l’état de la critique sociale chez ce
petit milieu tout à coup découvreur
d’émeutes.
3. On
sait alors au final ce que devient l’émeute :
« l’émeute » middleclass,
« l’émeute » facebook, comme
à Tours, comme
à East Lansing. On se fixe rendez-vous pour lancer trois
canettes durant quelques heures pour que jeunesse se passe. Et surtout
filmer, filmer, et diffuser en boucle dans l’immense
décharge du net, avec tous les autres déchets de la
petite satisfaction. Qu’est ce qui empêche du coup notre
intrépide observateur participant, qui voit de la
« fureur
de vivre » dans ces bousculades de caniveaux, de lancer un
groupe
facebook et de monter sa propre
« émeute » ?
4. Son
récent entretien vidéo avec les journaflics de
l’IRIS en est d’ailleurs la meilleure illustration pratique.
Le temps des eunuques, un cas d'école : l'anthropoïde Bertho