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samedi 6 janvier 2007, 17h56
Somalie: le gouvernement renonce à désarmer par la force les miliciens
Par Mustafa HAJI ABDINUR

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MOGADISCIO (AFP) - Le gouvernement somalien, soutenu par l'armée éthiopienne, a préféré renoncer samedi à une épreuve de force en reportant le désarmement obligatoire des nombreux miliciens dans Mogadiscio où des manifestations se sont soldées par la mort d'un adolescent de 13 ans.

Dans l'extrême sud du pays, les troupes éthiopiennes et somaliennes ont poursuivi leur traque des islamistes en déroute dans une forêt, près de la frontière kenyane.

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A Mogadiscio, la dispersion d'une manifestation samedi contre la présence de forces gouvernementales et éthiopiennes a été marquée par la mort d'un adolescent.

"Mon fils revenait de l'école, il s'était mêlé à des personnes qui manifestaient. Des soldats gouvernementaux et des forces éthiopiennes ont ouvert le feu pour disperser la foule, et mon fils a été touché par l'une des balles", a affirmé à l'AFP son père, Omar Halame Rage.

"Ils l'ont touché dans le dos, et la balle a traversé le coeur. C'est inacceptable, c'est une action inhumaine. Nous ne voulons pas de forces éthiopiennes et des soldats gouvernementaux s'ils tuent nos enfants", a-t-il poursuivi.

Un officier de police, Mohamed Ibrahim Gure, a confirmé à l'AFP la mort du jeune Abdu Fatah Omar, tué dans le quartier de Tarbunka (sud) sans faire mention d'une éventuelle implication de soldats éthiopiens dans cet incident.

"Des personnes ont jeté des pierres au passage de forces gouvernementales, dans une rue, près du quartier de Tarbunka. Elles ont ouvert le feu, et tué l'une des personnes", a-t-il affirmé.

Tout au long de la journée, de petites manifestations de harcèlement menées en majorité par des femmes et des enfants, ont eu lieu dans la capitale contre la présence des forces éthiopiennes et du gouvernement, principalement dans le sud, a constaté l'AFP.

Dans la matinée, quelque 200 habitants avaient manifesté devant un bâtiment occupé par l'armée éthiopienne.

Scandant "nous ne voulons pas du désarmement à Mogadiscio" et "nous n'avons pas besoin des Ethiopiens", les manifestants ont lancé des pierres contre les soldats éthiopiens installés à Villa Baïdoa, dans le sud de la ville, et bloqué les rues avoisinantes en brûlant des pneus.

Les soldats éthiopiens ont tiré en l'air pour les disperser.

Prenant la mesure de cette ambiance tendue, le gouvernement de transition, fraîchement arrivé le 28 décembre dans le sillage de l'armée éthiopienne victorieuse, a préféré renoncer au désarmement par la force qui devait commencer samedi, dans une capitale où pullulent armes et miliciens depuis 16 ans que dure la guerre civile.

"L'opération de désarmement qui devait commencer aujourd'hui a été reportée après une demande du clan des Hawiye au Premier ministre", selon le ministre de la Défense, Salad Ali Jelle.

"Nous ne leur avons pas donné de date spécifique. Mais, dans un avenir proche, le désarmement aura lieu dans tout le pays, et nous espérons qu'il aura lieu rapidement et sans bain de sang", a-t-il souhaité.

Les Hawiye sont un grand clan hégémonique dans Mogadiscio, qui formait l'une des composantes principales des milices des tribunaux islamiques. Cette forte présence dans la ville avait permis aux tribunaux de battre en juillet 2006 une Alliance de chefs de guerre soutenue par les Etats-Unis.

Selon un officier supérieur de l'armée somalienne, des opérations contre les islamistes étaient en cours dans la forêt de Badade, dans l'extrême sud, près de la frontière kenyane.

"Les islamistes se cachent dans la forêt mais nous continuerons à sévir contre eux jusqu'à ce qu'il n'en reste plus un seul" autour de Badade, à 50 km de la frontière, a assuré le commandant Abdulrasq Afgebub, joint par l'AFP à Kismayo (sud).

Depuis la chute le 1er janvier de leur dernier bastion de Kismayo, les islamistes sont pourchassés par les forces éthiopiennes et somaliennes dans tout l'extrême sud, notamment près de Ras Kamboni, sur l'océan Indien.

Les Etats-Unis se sont joints à l'opération en déployant une force navale pour empêcher toute fuite par la mer des chefs islamistes. Ils accusent certains d'entre eux de liens avec le réseau terroriste al-Qaïda.

Rubrique : Monde
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