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vendredi 12 janvier 2007, 17h34
Bangladesh: pouvoir et opposition doivent trouver un compromis politique
Par Helen ROWE

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DACCA (AFP) - Au Bangladesh, l'état d'urgence et le report des législatives annoncés jeudi par le président ont apaisé la colère de l'opposition, mais les deux clans politiques doivent rapidement trouver un compromis pour organiser de nouvelles élections, estiment des analystes.

"Sans aucun doute, les Bangladais sont dégoûtés par la situation politique. Le peuple est impatient de voir ce que les hommes politiques vont faire", a commenté un professeur de Droit, Asif Nazrul.

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Le président bangladais Iajuddin Ahmed a décrété jeudi l'état d'urgence et reporté les législatives du 22 janvier, un scrutin boycotté depuis début janvier par l'opposition.

M. Ahmed a aussi démissionné de son poste de chef du gouvernement intérimaire qu'il occupait depuis la fin octobre 2006.

Il a été remplacé vendredi par l'ancien gouverneur de la banque centrale du Bangladesh, Fakhruddin Ahmed, considéré comme politiquement neutre.

Le président a justifié l'état d'urgence par les manifestations, grèves, blocages des transports organisés par l'opposition, réprimés par la police, et qui ont fait 35 morts et des milliers de blessés depuis la fin octobre.

Vendredi, le couvre-feu nocturne imposé la veille a été levé.

Le Bangladesh traverse depuis des mois une profonde crise politique entre le gouvernement et une quinzaine de partis d'opposition menés par la Ligue Awami, une formation nationaliste et laïque de gauche, dirigée par Cheikh Hasina Wajed, une ex-Premier ministre.

L'opposition accusait le pouvoir d'avoir truqué la préparation du scrutin en "gonflant" les listes avec 14 millions de faux électeurs au profit du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) dirigé par Khaleda Zia, qui a quitté son poste de Premier ministre fin octobre.

Le nouveau gouvernement intérimaire aura la lourde tâche de préparer de nouvelles élections "aussi vite que possible" et "acceptables pour tous les partis politiques", a dit le président Ahmed.

Il a promis que les listes électorales seraient "corrigées".

Jeudi, la Ligue a salué une "victoire du peuple".

Cette correction est "le véritable défi du gouvernement d'intérim qui démontrera ainsi sa sincérité à mener à bien les réformes exigées par l'opposition", a estimé Nazim Kamarn Chowdhury, un sondeur.

Mais la refonte de ces documents électoraux prendra "au moins six mois", a-t-il prévenu.

En attendant, tous les partis doivent prendre leur mal en patience, a ajouté M. Kamarn Chowdhury.

Mais si "le travail du gouvernement ne convient pas (à la Ligue Awami et au BNP)", le Bangladesh pourrait être placé "sous loi martiale", a prévenu le professeur Nazrul.

"Le peuple veut d'abord la sécurité et ensuite la démocratie et les gens en ont assez de ces deux partis", a-t-il estimé.

Le Bangladesh, pays musulman laïque d'Asie du Sud de plus de 140 millions d'habitants, est l'un des plus pauvres de la planète.

Depuis son indépendance en 1971, l'ex-Pakistan oriental a connu plusieurs coups d'Etat et les assassinats de deux présidents.

La démocratie a été rétablie en 1991 mais la Ligue Awami, fer de lance de l'indépendance, et le BNP - tous les deux dirigés par des femmes - ont régulièrement boycotté les élections et organisé grèves et manifestations.

"Nous marchons vers un avenir incertain. Nos partis ne se comportent pas de manière démocratique et je ne crois pas qu'un problème politique puisse se régler par l'état d'urgence", a analysé l'intellectuel Sirajul Islam Chowdhury.

"Nos dirigeants ne soutiennent pas la démocratie. Ils l'exercent mais ne l'embrassent pas vraiment et c'est bien le problème qui doit être réglé", a conclu le professeur Nazrul.

Rubrique : Monde
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