DACCA - Le gouvernement du Bangladesh a annoncé lundi la levée du couvre-feu, imposé il y a cinq jours à Dacca et dans cinq autres grandes villes du pays après de violentes manifestations.
Le gouvernement intérimaire soutenu par l'armée a imposé le couvre-feu mercredi dernier après que des manifestations d'étudiants réclamant la fin de l'état d'urgence en vigueur depuis janvier eurent dégénéré: au moins une personne a été tuée et des centaines d'autres blessées dans des affrontements à Dacca et dans d'autres villes.
Il n'y a pas eu de nouvelle manifestation depuis l'instauration du couvre-feu. "La situation au regard de l'ordre public s'étant stabilisée, le couvre-feu est levé", a annoncé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
Les forces de sécurité ont jusqu'à présent arrêté plusieurs personnes, donc cinq professeurs d'université, soupçonnées d'être à l'origine des troubles. Le gouvernement prévoit d'engager des poursuites contre ceux qui fomentent "l'instabilité et le chaos", précise le communiqué.
Un juge à la retraite de la Haute Cour pourrait ouvrir une enquête judiciaire sur les violences, rapporte l'agence de presse bangladaise UNB. Les manifestations avaient commencé le 20 août à l'université de Dacca avant de s'étendre à d'autres universités et de se transformer en manifestations de rue.
Les protestataires demandaient le rétablissement immédiat de la démocratie et la fin de l'état d'urgence, décrété en janvier après que le président Iajuddin Ahmed eut annulé la tenue d'élections suite à plusieurs semaines de manifestations violentes de l'opposition qui réclamait des réformes électorales. Les manifestations, grèves, activités politiques ou critiques ouvertes du gouvernement sont interdites en vertu de l'état d'urgence. AP
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