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ACCUSATIONS - Doudou Wade désigne l’opposition comme étant derrière les marchands ambulants : «C’est un irresponsable», répond Abdoulaye Bathily
Selon le Président du groupe parlementaire libéral, ce sont Dansokho et Bathily qui sont derrière les manifestations violence perpétrée par des marchands ambulants. Une sortie que le leader de la Ld/Mpt a préféré mépriser.
Doudou Wade, président du groupe parlementaire Libéral et démocratique, en marge de la session budgétaire de l’Assemblée nationale, le samedi dernier, a désigné certains membres de l’opposition, sur les ondes de la radio Première Fm, comme responsable des émeutes qui ont secoué la capitale la semaine dernière. «Amath Dansokho a dit que notre mot d’ordre de guérilla a été respecté, le ministre de l’Intérieur doit en tirer toutes les conséquences», avance-t-il. Le président du groupe parlementaire de la majorité, sur la radio Sud-Fm, n’avait pas ménagé, également, Abdoulaye Bathily. Les chefs du Pit et de la Ld/Mpt seraient, selon lui, à l’origine de la violence perpétrée par des jeunes supposés appartenir aux marchands ambulants, en faisant le parallèle entre leur discours, d’une part, et la position exprimée par Ousmane Tanor Dieng avec lequel il dit être en phase. Wade que nous avons tenté de relancer sur cette accusation pour plus de détails a catégoriquement refusé de revenir sur ses accusations. C’est avec virulence qu’il a raccroché son téléphone.
En réaction, Abdoulaye Bathily méprise, refusant de répondre à des déclarations d’un «Doudou Wade habitué à faire ces genres de déclarations irresponsables». Sans autre commentaire, le secrétaire général de la Ligue démocratique, membre de l’opposition radicale, au régime de Abdoulaye Wade, réuni au sein du Front Siggil Sénégal (Fss) déclare «s’en tenir à cela».
Pour rappel, le mercredi 21 novembre dernier, des jeunes supposés appartenir aux marchants ambulants avaient violemment manifesté leur désaccord quant aux mesures prises par les autorités de les déguerpir du marché Sandaga. Par la suite, l’Etat était revenu sur sa décision, laissant les ambulants occuper la rue jusqu’à nouvel ordre. Mais, dans le communiqué du Conseil des ministres, le gouvernement félicitait les jeunes commerçants «d’avoir reconnu qu’il n’était pas à l’origine des casses et de la violence».
Cheikh Fadel BARRO
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