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L'opposition kényane contrainte de renoncer à son rassemblement à Nairobi

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 03.01.08 | 07h45  •  Mis à jour le 03.01.08 | 12h49
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Le Mouvement démocratique orange (ODM), principal parti kényan d'opposition, a dû renoncer au rassemblement qu'ils avait prévu d'organiser à Nairobi, jeudi 3 janvier, et que les autorités avaient interdit. La manifestation est reportée au 8 janvier, a indiqué un responsable du parti, William Rut.


Depuis plusieurs heures, la police n'avait eu de cesse, jeudi, de disperser, par la force, des centaines de manifestants qui convergeaient vers le centre de la capitale pour ce rassemblement convoqué par Raila Odinga, le leader de l'opposition, défait à la présidentielle du 27 décembre. Des milliers de policiers avaient été déployés.

Les policiers, en tenue anti-émeute, ont utilisé des canons à eau, tiré en l'air à balles réelles et ont eu recours aux gaz lacrymogènes en direction de partisans de M. Odinga, rassemblés autour de barricades en feu aux abords du bidonville de Kibera, l'un des fiefs du chef de l'opposition.

Tous les accès au bidonville de Kibera - le plus grand de la ville et dont M. Odinga est le député - avaient été bloqués par la police anti-émeute et la police paramilitaire (GSU). Dans le centre-ville, des membres de la GSU ont pris position tout autour du parc Uhuru, où M. Odinga avait demandé à ses partisans de se rassembler. Raila Odinga espérait une mobilisation massive de ses partisans ce jeudi à Nairobi, qui aurait constituer pour lui "le début d'un long processus", avait-il annoncé.

"LE KENYA N'EST PAS EN GUERRE"

La crise au Kenya qui a déjà fait plus de 340 morts - et dont MM. Odinga et Kibaki se rejettent la responsabilité - inquiète la communauté internationale, qui s'est notamment manifestée par des appels au calme lancés par Washington, Londres, l'ONU et l'UE. En Afrique, John Kufuor, président du Ghana, qui assure la présidence de l'Union africaine, se préparait mercredi à une mission de médiation en collaboration avec le chef de la mission du Commonwealth, Ahmed Tejan Kabbah. Mais un porte-parole du gouvernement a déjà averti que "le Kenya n'est pas en guerre et n'a besoin ni de médiateurs ni de forces de maintien de la paix". De même source on indique que si"le président Kibaki est prêt à parler avec tous et à tout moment", "la discussion ne signifie pas médiation ou cessez-le-feu".

L'archevêque sud-africain Desmond Tutu est également arrivé à Nairobi pour offrir son aide. La militante écologiste kényane et Prix Nobel de la paix 2004 Wangari Maathai a, de son côté, appelé le président Kibaki à "tendre la main à l'honorable Raila (Odinga)" pour enrayer la vague de violences politico-ethniques.

Les faits les plus graves sont rapportés dans l'ouest et le sud-ouest du pays, où les accusations de nettoyage ethnique se multiplient : à Kericho, deux policiers ont été tués par des jeunes armés d'arcs et de flèches ; à Kisumu, les corps de huit personnes, tuées dans des bidonvilles, ont été amenés à la morgue mercredi matin. Douze cadavres ont également été apportés dans la nuit à une morgue d'Eldoret.

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Affrontements entre policiers et manifestants pro-Odinga, jeudi 3 janvier à Nairobi. | AP/Darko Bandic
AP/Darko Bandic
Affrontements entre policiers et manifestants pro-Odinga, jeudi 3 janvier à Nairobi.

Parmi les articles précédents
  | Bilan du Monde
Fiche pays
Kenya
Chef de l'Etat : Mwai Kibaki
Capitale : Nairobi
Superficie : 581 000 km2
Population (hab.) : 32,4 millions
Densité : 56 hab./km2
Monnaie : shilling kenyan (0,009320 €)
La police disperse une manifestation à Nairobi, mardi le 2 janvier. | REUTERS/RADU SIGHETI
Vidéo
Au Kenya, des opposants empêchés de manifester
Jeudi 3 janvier à Nairobi, la police a empêché des centaines de membres de l'opposition de se rendre dans le centre-ville pour participer à une grande manifestation contre la réélection du président Mwai Kimbaki. La police a fait usage de canons à eau, de gaz lacrymogènes et a tiré en l'air pour disperser la foule d'opposants pacifiques.
Un jeune homme tente d'éteindre une maison incendiée lors de violences ethniques, à Nairobi, au Kenya, mercredi 2 janvier.  | REUTERS/STR
Télézapping
Au Kenya, le spectre de la guerre civile
Revue de presse quotidienne des journaux télévisés de la mi-journée.
Le 31 décembre à Kibera. Des dizaines de milliers de gens sont déjà déplacés.  | AFP/ROBERTO SCHMIDT
Chronologie
Les troubles au Kenya depuis 1963
Des émeutes ont éclaté au Kenya au lendemain des élections générales du 27 décembre, entachées de fraudes. Les rivalités politiques se doublent de tensions ethniques que le pays connaît depuis son accession à l'indépendance.
Le 1er janvier, au moins 35 personnes réfugiées dans une église d'Eldoret, dans la vallée du Rift, ont été brûlées vives. | REUTERS/STR
Vidéo
Des milliers de personnes déplacées dans l'ouest du Kenya
Les violences se poursuivent au Kenya, après la victoire contestée du président sortant, Mwai Kibaki. Des centaines d'habitations ont été brûlées.
Carte de situation du Kenya | Le Monde / Le Monde.fr
Infographie
La composante ethnique de la crise au Kenya
Comme d'autres villes du pays, la capitale kényane a été secouée par cinq journées de violences nées de la contestation par l'opposition du résultat des élections générales du 27 décembre 2007, qu'elle estime entachées de fraudes.
Nairobi, le 31 décembre 2007. | AFP/ROBERTO SCHMIDT
Vidéo
Les violences se poursuivent au Kenya
Après une nouvelle journée d'émeutes et d'affrontements au Kenya, lundi 31 décembre, le bilan des violences post-électorales s'est alourdi.
A Mombasa, le 31 décembre 2007. | REUTERS/Joseph Okanga
Portfolio
Emeutes meurtrières au Kenya
Les émeutes qui ont eu lieu depuis l'annonce de la réélection du président Mwai Kibaki ont fait plus de cent morts, selon les autorités. A Kisumu, fief de l'opposition, un couvre-feu a été imposé et la police "a reçu l'ordre d'abattre" tout contrevenant.
Des partisans de l'opposition kényane dans les rue de Nairobi, dimanche 30 décembre. | REUTERS/STR
Vidéo
Flambée de violence post-électorale
Au Kenya, de violents affrontements opposent depuis dimanche 30 décembre, les forces de l'ordre aux partisans de Raila Odinga, battu à l'élection présidentielle de jeudi par le président sortant, Mwai Kibaki.
ET AUSSI
Pas assez de femmes ! Pas assez de vraies gens, ordinaires mais pas tant que cela, puisque dignes d'être distinguées ! Révolution ? Rupture ? Ça bouge, en tout cas, dans l'univers feutré des médailles.  ... | Dessins du jour
Jeudi 3 janvier 2008
Photo prise le 28 juin 1972 à Simla en Inde du président pakistanais Ali Bhutto serrant la main du Premier ministre indien, Indira Gandhi, sous le regard de sa fille, Benazir Bhutto. | AFP/ARCHIVES Thématique
La saga des Bhutto
Eric Breteau, président de L'Arche de Zoé, le 3 novembre 2007 à N'Djamena.  | REUTERS/LUC GNAGO Chronologie
De la mission humanitaire à la crise politique