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CRISE SOCIALE
Un colonel pour écraser Douala
Le nouveau commandant de la 2e région de gendarmerie a été installé hier. Il lui est spécialement demandé de rechercher les meneurs des émeutes de fin février.
C’est dans une cérémonie sobre et expéditive que Jean Baptiste Bokam, le secrétaire d’Etat à la défense (Sed) chargé de la gendarmerie a installé le colonel Jean-Calvin Leumagni au poste de commandant de la 2e région de gendarmerie. Il remplace le général de brigade Zacharie Douala Massongo, “ mis pour emploi à la disposition du Sed ” par décret du président de la République le 7 mars 2008. Ce changement est survenu aux lendemains du mouvement populaire de revendications sociales qui a embrasé une bonne partie du Cameroun et particulièrement les quatre provinces (Littoral, Sud-Ouest, Ouest et Nord-Ouest) que couvre territorialement la 2e région de gendarmerie.
Une séance de travail restreinte à la base navale de Douala avec les responsables des différentes forces armées, des autorités administratives et judiciaires a clôturé la cérémonie protocolaire d’installation. A l’issue de cette concertation, le secrétaire d’Etat à la défense a prescrit au nouveau commandant de la 2e région des missions bien précises. “ Vous arrivez à la tête de la 2e région de gendarmerie au moment où cette partie du pays a connu une insurrection commanditée par certaines personnes”, rappelle Jean-Baptiste Bokam. Malgré le calme relatif qu’on observe depuis quelques jours, estime-t-il, il y a lieu de mettre un accent sur la consolidation de cette paix.
A cet effet, le nouveau commandant de la 2e région de gendarmerie devra œuvrer “ à la recherche des meneurs ” des quatre jours sanglants couronnés d’émeutes et des scènes de pillages. Pour cela, il a été recommandé au colonel Jean-Calvin Leumagni de mettre un point d’honneur à “ renforcer les renseignements ” et à entretenir “ une étroite collaboration avec les autres forces, mais aussi avec les gouverneurs des quatre provinces de son territoire de commandement”.
Un homme d’expérience
Le colonel Jean-Calvin Leumagni, 55 ans, a le profil de l’emploi. Marié, et père de six enfants, c’est un homme de poigne et d’action. Une culture et une rigueur qu’il a su inculquer aux siens. Cela explique sans doute la réussite de son fils aîné, lieutenant au Groupement polyvalent d’intervention de la gendarmerie nationale (Gpign) et qui a conduit, sous les ovations du public présent à la base Udéac, le carré du Gpign lors de la parade des forces armées.
Le colonel Jean-Calvin Leumagni est diplômé d’état-major de gendarmerie nationale. A sa sortie, il est affecté au service d’inspection au Sed où il passera un an (2000-2001). Avant d’être envoyé comme commandant de légion de gendarmerie de Maroua dans l’Extrême-Nord où il passe quatre ans (2001-2005). Poste qu’il quitte pour occuper celui de commandant de la 3e région de gendarmerie à Garoua trois années durant (2005-2008). Pendant son séjour dans le nord, il n’a certes pas connu des soulèvements sociaux de l’amplitude de ceux qui viennent de paralyser le Cameroun. Mais, il a l’expérience de la violence du front. A l’instar de celles des bandes armées venant des pays voisins et du phénomène de coupeurs de routes qu’il a contribué à atténuer durant son passage dans la partie septentrionale du pays.
Par Mathieu Nathanaël NJOG Le 19-03-2008 |
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