APA-Yaoundé (Cameroun)
Aucun véhicule de transport en commun n’était visible lundi matin dans les rues de la capitale camerounaise, Yaoundé, au premier jour d’une grève illimitée lancée par 14 syndicats du secteur, a constaté APA sur place.
Les grévistes, appuyés par le Syndicat national des propriétaires et conducteurs de motos-taxis (SYNACPMOTAC), exigent notamment la fin des abus perpétrés à leur encontre par des agents des communautés urbaines et des forces de maintien de l’ordre, la baisse du coût du carburant, mais aussi la mise sur pied d’une convention collective régissant leur activité.
Dans plusieurs intersections de la ville, des policiers en armes et boucliers anti-émeute sont déployés pour parer à toute éventualité. Aucun incident n’est toutefois encore signalé.
Résignées et sous un soleil accablant, des milliers de personnes se rendent à pied à leur travail.
La veille, pourtant, le gouvernement avait multiplié des initiatives pour tenter de ramener les leaders syndicaux à de meilleurs sentiments.
Sur les médias audiovisuels de service publics, des représentants du gouvernement affirmaient avoir trouvé un terrain d’entente avec leurs interlocuteurs et décrétent déjà la fin de la brouille.