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« Crtv : Traitement de l’information à deux vitesses Adamou Ndam Njoya (président de l’Udc) le 28 février 2008 sur Rfi : On s’attend à tout »

La journée du 27 février a été particulièrement meurtrière dans ces deux localités du département du Moungo.
Dans la périphérie de Douala, les événements ont tourné au drame.
La ville de Loum a enregistré six morts tandis que deux personnes ont été tuées à Njombè-Penja par des éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi) numéro 2 partis de Douala. De source locale, une audition expresse des policiers ayant participé à la tuerie a été ordonnée et les suspects ont effectivement été entendus. Les corps des personnes tuées à Njombè-Penja ont été déposés à la morgue de l’hôpital Mont Koupé, tandis que de nombreux blessés ont été admis à l’hôpital Saint Jean de Malte de Njombé.
Selon le témoignage du maire de Njombè-Penja, Paul Eric Kinguè, les autorités locales se sont mobilisées pour dialoguer avec les manifestants qui ont été plutôt réceptifs. Bien avant cette paix de braves, une plantation industrielle a été saccagée par la foule en colère. Toujours d’après l’élu local, des mesures auraient été prises pour protéger les forces de maintien de l’ordre contre la furie des manifestants.

Rendues à leur troisième jour d’affilée, les manifestations de rue lancées par les syndicats des transporteurs depuis lundi dernier, 25 février, ont doublé en intensité dans plusieurs quartiers périphériques de la ville de Douala, notamment à Bonabéri, à la sortie Ouest de Douala, et la sortie Nord, au lieu dit Village. Des jeunes gens en bandes excitées ont marché sur plusieurs kilomètres, à partir de différents quartiers de la ville de Douala, avec pour objectif de mettre le cap sur le quartier administratif de Bonanjo, où ils comptaient transmettre au gouverneur de la province du Littoral, Faï Yengo, un message essentiel inscrit sur une pancarte. “Nous voulons le départ de Paul Biya “, ont-il scandé, avant d’être rattrapés dans leur course par un détachement de l’armée. Une scène similaire a été servie par d’autres jeunes manifestants partis du carrefour ” Deux églises ” à Akwa dont la marche a encore été étouffée par un bouchon de militaires.

Bonabéri
Le calme observé mardi soir dans l’arrondissement de Douala 4ème à Bonabéri a été rompu peu après 9 heures, lorsqu’une colonne de manifestants gonflés à bloc, a tenté de rallier une fois de plus Bonanjo, pour poser sur la table du gouverneur, une revendication à caractère politique. Ces derniers ont fait face à une résistance combinée de forces de sécurité dont des militaires armés jusqu’aux dents. Un témoin a confié à Mutations qu’au cours de la rixe qui a éclaté vers l’entrée du pont sur le Wouri, plusieurs personnes ont été copieusement bastonnées tandis que d’autres se sont jetées dans le fleuve pour échapper aux arrestations. ” Des gens ont été projetées dans l’eau par les militaires “, a soutenu un photographe ayant vécu les événements. Mais aucune source officielle n’a confirmé cette information. En mi-journée, le domicile du président de la section Rdpc de Wouri 4, Paul Longo Sosso, a été attaqué et saccagé par des inconnus. Vers l’ancienne route de Bonabéri, à Besseké, des barricades ont été érigées par des manifestants. Le commandant de la 2ème région de gendarmerie, le général Doualla Massango a été obligé, selon plusieurs témoignages concordants, de débourser la rondelette somme de 15.000 francs Cfa pour se frayer un chemin.

Et alors que l’on s’attendait à une reprise de la circulation des automobilistes après la baisse de 6 francs Cfa décidée la veille sur le prix du super, les populations de la capitale économique ont plutôt assisté à une recrudescence des manifestations. Contrairement à la journée de mardi qui était relativement plus calme, la plupart des carrefours ont renoué avec les incendies des objets de tous genres. Des écriteaux marqués autant sur la chaussée que sur certaines pancartes portent les nouvelles doléances des populations. Les actes de vandalisme et de pillages observés depuis le déclenchement du vaste mouvement se sont une fois de plus observés. Certaines personnes se sont vues déposséder de leurs marchandises. C’est le cas de certains commerçants de retour du marché Sandaga qui ont été dépouillés de leurs sacs de pomme de terre au niveau de l’axe lourd Bonatéki.

par: Lazare Kolyang et Denis Nkwebo                           mutations

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