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des faits
négatifs mineurs de février 2004 en
Algérie
Aperçu des faits négatifs mineurs dans
le reste de l'Algérie durant le soulèvement de
février 2004 dans la wilaya d'Ouargla
« La
thèse du complot ourdi que voit M. Zerhouni
derrière les violentes émeutes qui secouent
Ouargla est-elle valable quand les foyers de feu et de tension se
multiplent (sic) sans épargner une région ? Les
paysans de la petite bourgade de Guettar El Aïch ne
reçoivent pas, en tous les cas, la presse écrite,
mais regardent, en revanche, la télévision du
Pouvoir qui montre en boucle les images d'un Président qui
distribue des liasses d'argent à tout bout de champ et
diffuse les rapports d'un bilan qui assure le développement.
» 04-02-26 - Le Matin - Emeutes à
l'Est
Le mardi 24 février dans la ville de Kaous au sud de Jijel
(Est), des centaines d’habitants barrent une route pour
protester contre les coupures
d’électricité. Ils agressent les
automobilistes qui essaient de passer. Le barrage est levé
une fois le courant revenu. Apparemment le même jour, les
« paysans » de Guettar El
Aïch (wilaya de Constantine) usent de la même
méthode pour dénoncer la
« hogra et
l’exclusion »
révélées par une injuste attribution
de logements. Ils tiennent le piquet durant deux jours et ferment
l’APC. Le retrait de la liste les renvoie à leurs
champs.
Le mercredi 25 février dans le bidonville de Bendanoun
à quelques kilomètres de la ville de Khemis El
Khechna dans la wilaya de Boumerdès (est d’Alger),
la publication d’une liste de
bénéficiaires de terrains de la commune met les
habitants dans la rue. Des affrontements éclatent avec les
brigades antiémeutes et les gendarmes lorsque ceux-ci
tentent de mettre fin au barrage de route que les manifestants ont mis
en place. Ces derniers avaient auparavant refusé tout
dialogue avec le chef de daïra et le président de
l'APC. Ils seront dispersés par les tirs de lacrymos des
flics, et la route sera déblayée à
l’aide de camions chasse-neige.
Le jeudi 26 février 2004 à El Harrach, ville de
la
banlieue du sud-est d’Alger, une manifestation a lieu
à
l’occasion de l’enterrement d’un habitant
tué
la veille par les gendarmes. Elle se change rapidement en affrontement
avec les flics. Dans le quartier de Boumati, les manifestants montent
des barricades avec le mobilier urbain déraciné.
Ils
accompagnent les jets de pierres des cris « "Barakat
el
mamlaka !" (à bas la royauté), "El haq,
el haq, el
haq !" (vérité,
vérité,
vérité) et "Houkouma erhabiya !"
(gouvernement
terroriste). » Les gendarmes parviennent
à les
disperser en effectuant des tirs de sommation.
Première
rédaction en février 2005,
révisé pour publication en juin 2007
04-02-26 - Le Matin -- Affrontement entre manifestants et
forces antiémeutes
04-02-26 - Le Matin -- Emeutes à l'Est
04-02-28 - Le Matin -- Les gendarmes provoquent l'émeute
à El Harrach
04-02-26 - AFP Algeria Interface -- Manifestation près
d'Alger après la mort d'un homme tué par un
gendarme
Aperçu
des faits négatifs mineurs de février 2004 en
Algérie