SYDNEY (AP) - Quelque 2.000 policiers ont été déployés dimanche le long des plages de Sydney pour empêcher de nouvelles violences raciales, après les heurts du week-end dernier.
Quelque 5.000 jeunes Australiens, pour la plupart ivres, s'en étaient alors pris à des personnes d'apparence orientale et arabe, hurlant des insultes racistes. De violents affrontements avaient éclaté avec la police, notamment dans le quartier de Cronulla, en bord de mer.
Dimanche, les policiers patrouillant en voiture, canot, hélicoptère ou à cheval ont arrêté sept personnes en possession de cocktails incendiaires, dont deux dans un autobus en direction de Bondi Beach. Les cinq autres ont été appréhendés dans les environs de Brighton-le-Sands, autre quartier en bord de mer, dans le sud de la ville, où un homme avait été poignardé.
La situation a cependant été calme dans l'ensemble, selon la police. Plus de 5.000 personnes ont manifesté dimanche dans le centre de Sydney contre le racisme. Le Premier ministre John Howard a condamné lundi dernier les violences, soulignant que la plupart des Australiens ne sont pas racistes. "S'en prendre à des gens en raison de leur race, de leur apparence, de leur appartenance ethnique est totalement inacceptable et devrait être rejeté par tous les Australiens, quelles que soient leur éducation ou leurs convictions politiques", a-t-il déclaré. AP
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