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Revue de presse Asie

Revue de presse Asie du 24/5/2006

Les manifestations des ouvriers du secteur textile au Bangladesh sont très largement commentées par les deux principaux journaux du pays. Le Bangladesh Observer et le Daily Star consacrent évidemment de longues pages aux émeutes qui ont fait deux morts. « La violence ne peut pas résoudre les problèmes », c'est le titre de l'éditorial du Daily Star. Le journal explique que « les récents événements sont regrettables, choquants, déplorables ». Et se demande comment « la situation catastrophique des ouvriers du secteur textile a pu provoquer de tels débordements ». L'éditorialiste condamne les destructions, le vandalisme gratuit et ne comprend pas cette colère qui a, selon lui, surgi de nulle part. « Nous ne pouvons pas accepter que cette industrie qui rapporte 75% des devises du pays, qui emploie 40% de la main-d’œuvre ouvrière soit prise en otage. Les exigences des ouvriers ne peuvent pas justifier un tel chaos », termine notre confrère.

Le Bangladesh Observer semble mieux comprendre la cause ouvrière : « Le mouvement a dépassé les bornes. Mais les ouvriers sont exténués. Les entreprises du secteur gagnent beaucoup d'argent et les conditions de travail dans leurs usines n'ont jamais été aussi mauvaises. D'un côté il y a de fabuleux profit, poursuit le journaliste, de l'autre des ouvriers exploités. Après tout, c'est avec la sueur de ces gens que les patrons vendent à l'export ». Pour le Bangladesh Observer, cette explosion de violence était dans l'air depuis de nombreux mois. Les entrepreneurs devraient comprendre, conclut le journal, que des ouvriers en bonne santé et mieux payés produiront d’avantage. C'est de cette manière que le Bangladesh sortira du sous-développement.

Douze bateaux coulés

Kofi Annan,le secrétaire général des Nations unies, a entamé mercredi une visite officielle au Vietnam. La presse officielle s'intéresse pour le moment au sort des pêcheurs disparus après le passage du typhon Chanchu. Le Thanh Nien, le journal des syndicats vietnamiens publie sur son site Internet en anglais le récit des opérations de sauvetage qui ont démarré mardi. Il est deux heures de l'après-midi lorsque les deux navires de la marine vietnamienne dépêchés en haute mer arrivent dans le port de Danang. Une foule compacte de plusieurs milliers de personnes s'agglutine sur les quais. Les familles sont inquiètes, les regards cherchent à bord un visage familier. Trente-trois marins ont été repêchés, précise le journal. Mais à bord il y a aussi quinze cadavres.

Quelques heures plus tard, le vice-Premier ministre vietnamien arrive sur les lieux pour rencontrer les survivants et saluer les officiels locaux. Pham Gia Khiem transmet ses condoléances aux familles des victimes. Selon le quotidien, il y aurait plus de 200 disparus. 12 bateaux de pêches auraient coulé. Trois autres ont disparu. Le gouvernement a ordonné aux sauveteurs de continuer les recherches pendant les 10 prochains jours. Le journal affirme que ses lecteurs ont spontanément appelé la rédaction pour faire des dons. En quelques heures,  le Thanh Nien aurait déjà reçu l'équivalent de 34 440 dollars américains.

L'information est publiée par l'agence de presse chinoise : le ministère de la Justice veut filmer certains procès en appel. Xinhua précise que des caméras vidéo seront installées dans les Cours d'appel dès le 1er juillet pour enregistrer les débats, mais uniquement lorsqu'il s'agira de confirmer ou d'infirmer la peine de mort. L'objectif, selon le président de la Cour suprême, cité par l'agence officielle est de mettre un terme aux parodies de justice et aux verdicts hâtifs. Seulement, la Chine ne publie pas le nombre de ses condamnés à morts. Pour Amnesty International, 1 770 personnes ont été exécutées et 3 900 peines de mort ont été prononcées rien qu’en 2005.

Cendres incandescentes

Des nouvelles du Merapi ! Au centre de l'île de Java en Indonésie, le volcan continue de cracher des fumées. Mardi, les riverains ont cru que leur dernier moment était arrivé. L'envoyé spécial du Jakarta Post a vu, comme des milliers de riverains le Merapi se mettre une nouvelle fois en colère. « Pour la deuxième fois en huit jours, nous dit le reporter, le volcan a rejeté de grosses quantités de cendres incandescentes qui peuvent atteindre 1 000 degrés Celsius » et « un nuage de trois kilomètres s'est rapidement formé au-dessus du cratère ». Les habitants ont pris peur car ce genre d'activité volcanique peut s'accompagner de gaz toxique, dit le journal. Or, nombreuses sont les populations déplacées qui sont déjà  revenues dans leurs villages. « Le cratère du Merapi est pourtant en train d'évoluer », commente un vulcanologue. Les risques d’éruption et d’explosion sont donc loin d'être écartés.



par Nicolas  Vescovacci

[24/05/2006]

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