Une épidémie touche 305 personnes dans la province chinoise de Guangdong (limitrophe de Hong Kong). Cinq personnes décèdent.
12 mars. L’Organisation mondiale de la santé lance une alerte internationale : une forme grave et atypique de pneumonie a fait son apparition au Vietnam, à Hong Kong et dans la province chinoise de Guangdong.
13 mars. Décès à Hong Kong d’un homme d’affaires américain d’origine chinoise hospitalisé à l’Hôpital français de Hanoi.
14 mars. Plusieurs dizaines de personnes sont touchées à Hong Kong, Hanoi et Singapour.
15 mars. Décès d’une infirmière française à l’Hôpital français de Hanoi.
16 mars. L’OMS recense plus de 150 cas de cette pneumopathie au Canada, en Chine, à Hong Kong, en Indonésie, aux Philippines, à Singapour, en Thaïlande, au Vietnam.
19 mars. Décès à Hanoi de Jean-Paul Derosier, un médecin français.
27 mars. 34 morts en Chine et 18 morts dans le monde depuis le début de l’épidémie.
29 mars. Décès à Hanoi du docteur Carlos Urbani, responsable de l’OMS.
2 avril. La Chine autorise l’OMS à se rendre à Guangdong.
7 avril. Le bilan du SRAS est de plus de 100 morts dans le monde.
12 avril. Le docteur français Huu Boï Nguyen décède à Hanoi.
14 avril. Bilan officiel en Chine de 64 morts avec de nouveaux cas dans plusieurs provinces.
16 avril. L’OMS confirme qu’un agent pathogène nouveau, un coronavirus, est à l’origine du SRAS, et accuse Pékin de minimiser l’épidémie.
22 avril. Le dernier bilan provisoire fait état de 4 300 cas, dont 2 158 en Chine, dont 588 à Pékin, 1 434 à Hong Kong, 316 au Canada et 177 à Singapour. On compte au total 223 morts, 97 en Chine, dont 28 à Pékin, 99 à Hong Kong, 14 au Canada et autant à Singapour.