Yahoo! Actualités Accueil - Yahoo! - Aide

Reuters

Accueil À la Une Monde France Local Éco Multimédia Culture People Insolite Sport Sciences Santé
Yahoo! Actualités À la une

mercredi 5 février 2003, 20h35

Dossiers  Dossiers
· Sommet du Touquet
· Irak-ONU
· Côte d'Ivoire
· Allocation personnalisée
· Sécurité financière
· Surfeurs disparus
· Le voleur alsacien
· Columbia
· Autres...

 Le six minutes M6
Vidéo Édition nationale

Radio  Radio
Audio Écoutez RTL en direct
Accès aux autres radios

 Mobile
Yahoo! MobileToute l'actualité sur votre mobile.

Nouvelle manifestation à Abidjan, les rebelles font pression

Par Alain Amontchi

Photo
agrandir la photo

ABIDJAN (Reuters) - Des milliers d'Ivoiriens sont à nouveau descendus mercredi dans les rues d'Abidjan pour protester contre l'accord de paix de Marcoussis, mais les rebelles ont menacé de passer à l'action si le président Laurent Gbagbo ne le mettait pas en oeuvre rapidement.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a entériné l'accord mardi à l'unanimité, joignant ainsi sa voix à celles de la France, des Etats-Unis et de l'Union africaine pour en réclamer l'application.

Gbagbo n'a toujours pas fait savoir jusqu'où il envisageait de mettre en oeuvre cet accord, envers lequel il a pris ses distances bien qu'il ait accepté en France de former un gouvernement d'union nationale avec les mouvements rebelles qui tiennent la moitié de la Côte d'Ivoire.

Des responsables de la présidence ont dit que Gbagbo prendrait sans doute la parole cette semaine, mais sans pouvoir encore préciser quel jour. Précédemment, certains jugeaient possible que le président intervienne ce mercredi.

Laurent Gbagbo s'est rendu mercredi en visite au Ghana, pays voisin de la Côte d'Ivoire, pour des entretiens avec son homologue John Kufuor, président de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Kufuor, selon les médias ivoiriens, fait pression en faveur de la tenue d'un sommet des chefs d'Etat de la CEDEAO vendredi à Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d'Ivoire.

La manifestation de mercredi est la douzième organisée contre l'accord à Abidjan, où des émeutes antifrançaises ont éclaté dès qu'il a été annoncé que les ministères de la Défesne et de l'Intérieur devaient revenir aux rebelles au sein d'un gouvernement de coalition.

Une foule arborant les couleurs nationales orange-blanc-vert a pris tranquillement le chemin de l'ambassade de France.

"La Côte d'Ivoire aux Ivoiriens. Nous sommes xénophobes et alors ?", scandaient les participants.

Des deux côtés de la ligne de front, des manifestations ont mis en évidence la division du pays, le Sud à majorité chrétienne faisant face à un Nord où dominent les musulmans et que les rebelles contrôlent depuis le coup d'Etat manqué du 19 septembre à Abidjan.

LES REBELLES S'IMPATIENTENT

Dans leur fief de Bouaké, à 350 km au nord d'Abidjan,les rebelles ont annoncé qu'ils organisaient jeudi une réunion de toutes les factions pour décider du délai qu'elles accordaient à Gbagbo pour appliquer l'accord de paix.

"Ou bien la communauté internationale amène Gbagbo à respecter l'accord, ou bien ses forces doivent quitter la ligne de front et nous laisser avancer jusqu'à Abidjan", a déclaré Guillaume Soro, secrétaire général du Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI), le principal mouvement rebelle.

La France a décidé de porter à plus de 3.000 hommes ses effectifs militaires en Côte d'Ivoire afin de protéger ses ressortissants et d'empêcher l'effondrement du pays. Les Etats d'Afrique de l'Ouest ont également commencé à déployer une force de plus de 1.200 hommes sur la ligne de front.

Avant que des trêves observées par trois mouvements rebelles ne rendent possibles les négociations qui ont eu lieu la semaine dernière près de Paris, des combats avaient fait des centaines de morts et déplacé plus d'un million de personnes dans le pays.

"Plus cela dure, plus les choses se compliquent pour Gbagbo. Nous avons envie maintenant de le presser comme une orange", a déclaré le commandant rebelle Chérif Ousmane à Bouaké.

L'armée gouvernementale a fait état de brefs combats lundi dans la région cacaoyère de l'ouest du pays, mais des observateurs français ont dit que les troubles ne semblaient avoir eu d'ampleur.

Le Conseil de sécurité de l'Onu a appelé toutes les factions politiques ivoiriennes à appliquer "pleinement et sans délai" l'accord de paix et de partage du pouvoir signé à Marcoussis fin janvier. Ses quinze membres ont adopté une résolution autorisant l'armée française et les contingents ouest-africains de maintien de la paix à assurer la protection des populations civiles pour une durée initiale de six mois.

 
(publicité)
Tout le monde achète et vend sur Internet !

Envoyer cette page Envoyer cette page - Articles les plus envoyés - Imprimer Imprimer cette page

Catégorie > À la une
Dépêche précédente : La France veut "le désarmement par la paix" (Reuters)
Dépêche suivante : Crédit Lyonnais: prison avec sursis requise contre Trichet (Reuters)

Sujets d'actualité > Côte d'Ivoire



Dépêches Photos
Accueil À la Une Monde France Local Éco Multimédia Culture People Insolite Sport Sciences Santé

Suggestions ou critiques sur ce service

Copyright © 2003 Yahoo! Inc. Tous droits réservés.
Yahoo! Données personnelles - Conditions d'utilisation
Copyright © 2003 Reuters Limited. Tous droits réservés. La reproduction ou la distribution de ces écrans sans l'accord express de Reuters Limited est rigoureusement interdite.