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Abidjan toujours prise en otage par le FPI
Malgré la mise en garde de Kofi Annan aux autorités ivoiriennes, le calme et la sérénité ne sont toujours pas encore au rendez-vous. Les partisans de l'ancien Président de la République continuent de maintenir les Ivoiriens en repos forcé pour la troisième journée consécutive. Casses et pillages de commerces, pneus en flammes, installations anarchiques de barrages, racket des populations étaient le menu de la journée d'hier. Et le tout sous le regard indifférent de certains éléments des Forces de défense et de sécurité. Les écoles et autres services publics ont également fermé. Dans les communes de Cocody et du Plateau, c'était un calme plat. Aucun taxi compteur. Aucun taxi intercommunal n'était visible dans ces quartiers. Les quelques usagers étaient l'objet de fouilles corporelles et de racket. Des cargos de la Brigade anti-émeute (BAE) et de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) patrouillaient dans certaines communes, mais les barrages dressés par les manifestants ex istaient toujours. Au Sud d'Abidjan, dans les quartiers de Treichville, de Marcory et de Koumassi, tout se déroulait comme si le pays n'était pas en crise. A quelques exceptions quand même : Tous les établissements scolaires et publics de ces quartiers ont fermé. Mais les marchés sont grand ouverts, les taxis circulent et même certains maquis refusent du monde. En début d'après-midi, certains militants du FPI ont investi certains endroits pour, disent-ils, les sécuriser. Il s'agit du centre émetteur d'Abobo, de la résidence du chef de l'Etat, de l'aéroport international Félix Houphouet Boigny et naturellement de la RTI tombée entre leurs mains tôt dans la matinée.
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