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mercredi 16 avril 2003, 18h47
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Mossoul: deux fusillades font près de 20 morts, selon les irakiens

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MOSSOUL (AFP) - Des fusillades au centre de Mossoul ont fait en 48 heures près de 20 morts selon les Irakiens, dont au moins sept ont été tués par les troupes américaines qui ont reconnu mercredi avoir tiré la veille sur une foule hostile.

Les deux fusillades sont survenues dans le centre de Mossoul, sur la place du Gouvernement.

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Selon les Américains, elles ont fait sept morts et 15 blessés, selon les autorités médicales 19 morts et 41 blessés.

Après avoir affirmé qu'ils n'avaient visé mardi que des hommes postés sur un immeuble leur faisant face et leur tirant dessus, un porte-parole des forces américaines à Mossoul a reconnu que les Américains avaient "tiré sur la foule" agitée et hostile après des tirs de sommation.

A ce moment là, plusieurs responsables locaux étaient à l'intérieur des bâtiments du gouvernement, dont la sécurité est assurée par les forces américaines.

"100 à 200 personnes étaient rassemblées, un début d'émeute a commencé", a dit un capitaine des Marines, James Jarvis.

"La foule était bouleversée par la situation à Mossoul, il y avait aussi des hommes armés qui l'excitaient. Nous avons essayé de disperser la foule mais quand on nous a tiré dessus, nous avons identifié plusieurs hommes armés et nous avons tiré sur la foule", a-t-il dit.

Au QG des forces américaines au Qatar, le général Vincent Brooks a expliqué que la foule "des manifestants ont renversé des voitures et les ont incendiées", tandis que d'autres "lançaient des pierres" aux Marines et "leur crachaient dessus". Il a affirmé qu'après des tirs en l'air provenant de la foule, des manifestants avaient viser "directement" les militaires américains.

Selon le capitaine Jarvis, les tirs américains qui ont duré 10 à 15 minutes ont fait "sept morts et 12 blessés irakiens".

Mais selon le directeur adjoint de l'hôpital Al-Zahrawy, Najim al-Azzawi, 15 personnes ont été tuées et 28 blessées lors de la fusillade de mardi.

Plusieurs témoins directs avaient affirmé mardi à une journaliste de l'AFP que les Américains avaient tiré sur la foule qui demandait leur départ.

La deuxième fusillade est survenue mercredi matin.

Les Américains ont affirmé qu'ils n'avaient cette fois pas tiré sur la foule.

Le capitaine Jarvis a expliqué qu'il y avait eu deux incidents simultanés survenus à deux endroits opposés près des bâtiments du gouvernement : le cambriolage d'une banque où "la police (irakienne) locale a tiré" mais pas les militaires américains, et l'attaque des Marines depuis les toits des deux bâtiments.

"Ils ont commencé à tirer sur nos Marines, nous avons ensuite répliqué. Nous avons été visés depuis les toits de deux bâtiments (proches du gouvernement). Il n'y a pas eu de tirs dans la foule", a-t-il dit.

Des témoins, dont des blessés, ont affirmé de leur côté que les militaires américains avaient tiré sur une foule de curieux située près de la place du Gouvernement, non loin de la banque, ainsi que sur un bus près des bâtiments d'où les Américains ont dit avoir été attaqués.

Toutefois, au vu des croquis des témoins et des Américains, il est possible que des civils se soient retrouvés sous le feu de tirs croisés entre militaires américains et assaillants.

Sur le lieu du cambriolage, "les policiers (irakiens) ont tiré en l'air pour effrayer les voleurs. Après, il y a eu des tirs dans notre direction à l'aveugle, provenant du gouvernement", a affirmé Mohammad Azad, un policier irakien blessé de 21 ans.

Un autre témoin, Makhmoud Ahmed, 31 ans, a affirmé que "les Américains ont vu la foule" de curieux suivre les policiers "et ont commencé à tirer dessus à l'aveugle".

Un troisième, Omar Hassan, un fonctionnaire de 39 ans, a également affirmé que les tirs provenaient du bâtiment du gouvernement où se trouvaient des Américains". "Les Américains ont tiré sur un bus" qui se trouvait dans une rue opposée à la banque près de la place du gouvernement, a-t-il dit.

Selon les Américains, trois policiers ont été blessés mercredi. Mais selon le médecin légiste de l'hôpital, le docteur Riadh Hamdi, quatre morts sont arrivés mercredi matin à la morgue de l'hopital Al-Zahrawy où la journaliste de l'AFP a vu un cadavre arriver en ambulance. Selon les médecins des deux grands hôpitaux de la ville, il y a eu également 13 blessés.

Rubrique : Monde
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