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jeudi 17 avril 2003, 19h28
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La coalition peine toujours à ramener le calme en Irak

BAGDAD (AP) - Les pillages, les affrontements entre factions rivales ou entre civils et militaires américains se sont poursuivis jeudi dans plusieurs villes irakiennes, où les forces de la coalition peinaient à rétablir l'ordre après la chute du régime, dont un des piliers, demi-frère de Saddam Hussein, a été arrêté à Bagdad.

Barzan Ibrahim Hassan al-Takriti a été capturé par les forces spéciales américaines, a annoncé le Commandement central américain à Doha, au Qatar. Selon le général Vincent Brooks, c'est un proche conseiller du président irakien et il possède "une connaissance étendue des oeuvres du régime". Il a dirigé la police secrète irakienne, et a été ambassadeur irakien auprès des Nations unies à Genève, d'où il aurait dirigé les opérations du renseignement irakien en Europe.

Al-Takriti, comme son frère Watban qui a été ministre de l'Intérieur, est considéré comme une très grosse prise: ils pourraient fournir des informations sur les armes de destruction massive dont l'ancien régime aurait disposé.

Près d'un mois après le début de l'invasion de l'Irak, le 20 mars, les grandes villes, où l'eau et l'électricité manquent toujours, ont à nouveau été le théâtre d'affrontements et de pillages, malgré la présence des militaires.

A Takrit, le fief du raïs déchu, les Marines américains sont intervenu à deux reprises pour désarmer des membres du clan de Saddam Hussein qui avaient attaqué des rivaux dans des villages voisins pour leur voler de la nourriture, a rapporté le colonel américain Freddie Blish.

A Mossoul, la grande ville du nord, les habitants sont en colère après deux jours de violences au cours desquels 17 personnes sont mortes, selon des sources hospitalières. Plusieurs blessés affirment que les soldats Américains leur ont tiré dessus. Selon le général Brooks, "environ" sept personnes ont été tuées mardi, par des soldats américains qui ont riposté à des tirs. L'incident de mercredi aurait opposé des soldats à des voleurs, selon la version américaine contestée par les habitants.

A Kirkouk, l'autre grande ville du nord, des familles arabes affirment avoir été chassées de leurs maisons par des Kurdes qui revendiquent la propriété de cette ville majoritairement kurde.

A Bagdad, les forces américaines sont intervenues pour arrêter une dizaine d'hommes qui dévalisaient une agence bancaire, devant laquelle des Irakiens s'étaient massés pour réclamer l'argent aux voleurs. Les soldats ont transféré l'argent restant dans la banque -quatre millions de dollars américains- pour le mettre en sécurité. Au cours de la nuit, une unité américaine a échangé des tirs avec des pillards présumés, dont l'un a succombé à ses blessures jeudi.

Les troupes américaines traquaient toujours les combattants ennemis dans la capitale. Selon le général Richard Myers, chef d'état-major interarmes, il y aurait à Bagdad des étrangers appartenant aux Moudjahidines du peuple, un groupe d'opposition iranien que soutenait le régime de Saddam Hussein. Le général Brooks a affirmé jeudi qu'un cessez-le-feu pourrait intervenir avec ce groupe "dans les prochains jours".

Dans ce contexte, l'Union européenne, soutenue par la Russie, a exhorté les Etats-Unis à maintenir l'ordre en Irak, rappelant que l'armée occupante devait "assurer un environnement sûr, y compris en ce qui concerne la fourniture d'une aide humanitaire et la protection de l'héritage culturel et des musées".

Les dirigeants européens ont ajouté que les Nations unies devaient jouer un rôle "central" dans la reconstruction du pays, d'abord dans "la coordination de l'aide humanitaire", mais aussi éventuellement dans la reconstruction politique du pays.

Le Conseil de sécurité des Nations unies devra se pencher la semaine prochaine sur l'éventualité d'une levée des sanctions économiques qui frappent l'Irak depuis la guerre du Golfe de 1991, comme l'a demandé le président américain mercredi. Mais les discussions pourraient être difficiles, certains Etats-membres ayant l'intention de demander des précisions sur le rôle des Nations unies dans la reconstruction de l'Irak avant de mettre un terme à ces sanctions. Le retour des inspecteurs en désarmement en Irak devrait également être abordé.

Par ailleurs, le directeur général de l'UNESCO, Koïchiro Matsuura, a annoncé qu'il demanderait à l'ONU la mise en place d'un embargo temporaire sur les objets culturels en provenance d'Irak, après le pillage des plus importants musées du pays, qui contenaient des trésors archéologiques inestimables. D'après les experts réunis à Paris, certains pillards étaient très organisés, et avaient mis la main sur les clés des chambres fortes des musées. AP

lp/v/tl

Rubrique : Monde
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