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jeudi 24 avril 2003, 11h01
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Avec la vacance du pouvoir à Mossoul, les imams renforcent leur autorité

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MOSSOUL (AFP) - Leurs minarets ont servi de moyens de communication, leurs mosquées de cliniques, leurs jeunes de miliciens: avec la vacance du pouvoir, l'autorité des imams s'est renforcée à Mossoul où les puissantes tribus arabes sont liées à l'Arabie Saoudite.

Rien ne marchait plus à Mossoul (nord de l'Irak) sauf les mosquées. Le 11 avril, lorsque la ville est tombée des mains des soldats irakiens à celles des pillards, les minarets ont appelé au calme et ont démenti la rumeur de l'eau empoisonnée. Les jours suivants, les imams ont demandé aux voleurs de rapporter leurs butins et les mosquées ont pris des airs de brocante.

Toutes les cliniques et pharmacies de la ville étaient fermées mais des médecins volontaires ont soigné gratuitement dans les mosquées des dizaines de blessés avec des médicaments livrés par de riches donateurs. Ce sont les imams encore qui ont organisé la défense de la ville alors que l'ancienne police n'avait pas encore repris ses fonctions et que les Américains étaient retranchés dans leurs QG. Sur leurs ordres, des dizaines de jeunes ont formé des milices de quartier, armés de Kalachnikov personnelles, volées ou bien distribuées par des tribus, et étaient appelés à "tirer en cas de résistance".

Les anciens gouvernants disparus, les officiers du 5ème Corps irakien retirés, les Américains rejetés, la seule voix ayant autorité depuis la chute de la ville, traditionnellement loyale à Saddam Hussein, a été celle des imams. Et dans leur premier prêche post-Saddam, ces derniers ont violemment attaqué des "occupants" américains, "mécréants" juifs ou chrétiens, demandant l'aide de Dieu pour "les anéantir".

"Ils prennent place dans cette vacances du pouvoir. Ils ont fait beaucoup pour assurer la sécurité, ce sont eux qui défendent vraiment la ville", estime le chef de la tribu Gargerie, le sheikh Nawaf Jalood. Parallèlement, des islamistes qui étaient interdits de parole ces dernières années par le régime de Saddam Hussein, commencent à sortir de la clandestinité.

Un Parti islamique irakien, dont le but à terme est de faire appliquer la charia (loi islamique), a depuis quelques jours pignon sur rue à Mossoul. Ses représentants affirment qu'il a été créé en 1960 avant d'être décrété dangereux pour le régime.

"Nous travaillions secrètement. Il y avait des élus, des groupes et un commandement central à Bagdad que peu de personnes connaissaient. Chacun savait le minimum sur les autres" explique l'un des membres de ce parti, Nezar Abdulmonim. Des membres des Frères Musulmans émergent également et l'on commence à parler plus ouvertement de la présence des wahhabites.

"Il y a des réunions des Frères musulmans. Ils étaient clandestins. Ils sont partout et sont actifs. Des groupes de wahhabites aussi sont présents. Il y a une connection et une coopération avec les Saoudiens" assure le sheikh Ibrahim al-Numah, imam de la mosquée Zyab, la plus grande de Mossoul.

La présence de wahhabites, tenants d'un islam rigoriste, à Mossoul serait liée notamment au fait que plusieurs tribus arabes, comme les Al-Shamar ou les Al-Juburi, sont répandues jusqu'en Arabie Saoudite. Selon plusieurs sheikhs interrogés il ne s'agirait actuellement que de quelques groupes qui n'ont pu s'implanter dans les mosquées.

"Quand Saddam Hussein a perdu le soutien des occidentaux en 1991, il s'est tourné vers les musulmans. Il a encouragé le retour à l'islam mais si un mouvement devenait trop puissant, il le ligotait. A la tête de ces mouvements, il y avait à Mossoul les wahhabites qui ont des liens de parenté avec les Saoudiens" selon le Père Philippe Khoshaba de l'église de l'Heur.

Ce dernier rappelle que lorsqu'ils étaient soutenus par Saddam Hussein, les islamistes ont attaqué en paroles et en actes les églises et mené des campagnes de conversion ou d'endoctrinement, notamment dans les universités. Désormais libérés eux aussi, les mouvements extrémistes pourraient reprendre de l'ampleur et recevoir le soutien des tribus. "Nous ne sommes pas contre la charia", commente le sheikh des Gargerie.


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