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mercredi 2 février 2005, 12h22
Le roi du Népal nomme un gouvernement, la rébellion appelle à l'union

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KATMANDOU (AFP) - Le roi Gyanendra du Népal a nommé mercredi un nouveau gouvernement, dominé par les royalistes, en dépit des condamnations internationales qu'ont suscitées le limogeage, mardi, de l'ancien cabinet et l'instauration de l'état d'urgence.

La rébellion maoïste, qui contrôle les deux tiers du royaume himalayen, a riposté en appelant à l'union des "forces populaires" contre le décret royal, dans un message du chef de la guérilla, Prachanda, diffusé sur l'internet.

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Le souverain avait annoncé mardi le limogeage du gouvernement, l'accusant de n'avoir pas réussi à contrecarrer la rébellion maoïste qui a fait plus de 11.000 tués depuis 1996.

Les dix membres du nouveau cabinet, qui sera dirigé par le roi lui-même, ont prêté serment mercredi lors d'une brève cérémonie.

Outre un membre du parti communiste, Radha Krishna Mainali, titulaire des Sports et de l'Education, le gouvernement est essentiellement formé de fidèles du roi, comme Rames Nath Pandey, aux Affaires étrangères, Pravatar Shumsher Rana aux Finances et Dan Bahadur Shahi à l'Intérieur.

Mercredi, la situation dans la capitale Katmandou semblait normale : les commerces, écoles et bureaux étaient ouverts et les rues encombrées comme d'habitude, en dépit de l'appel à un "Népal mort" durant trois jours lancée par la rébellion.

Les lignes téléphoniques fixes et mobiles, ainsi que les liens internet, étaient toujours coupés, tandis que l'aéroport de Katmandou avait rouvert.

"Nous appelons de tout notre coeur l'ensemble des forces populaires du monde à s'élever contre ce geste autocratique et à apporter leur soutien au mouvement démocratique du peuple népalais", a écrit le chef de la guérilla Prachanda (Le Féroce), de son nom de guerre, dans un message diffusé mercredi sur le site internet de la rébellion, cpnm.org.

La décision royale "renvoie la société népalaise au 15e siècle", a ajouté Prachanda, qui s'est dit prêt à coopérer avec les autres organisations politiques en vue de l'établissement d'un "large front avec tous ceux qui sont contre l'autocratie féodale".

Selon des témoins, plusieurs dirigeants politiques ont été interpellés mardi: G.P. Koirala, responsable du parti du Congrès, ainsi que Madhav Kumar Nepal, dirigeant du parti communiste du Népal - Marxiste-Léniniste unifié.

Le chef du gouvernement limogé, Sher Bahadur Deuba, avait dénoncé mardi "une violation flagrante de la constitution", confirmant que lui-même et d'autres dirigeants politiques avaient été placés en résidence surveillée.

"Les gens tentent d'organiser dans le secret des réunions mais les hauts dirigeants ont été interpellés", a témoigné un étudiant de l'université Tribhuvan de Katmandou", évoquant des "militaires à l'entrée" du campus. "Ils posent des questions et vérifient les identités", a-t-il ajouté sous couvert d'anonymat.

Le geste royal a également suscité l'ire de la communauté internationale. Washington s'est dit "profondément inquiet" face à "ce qui apparaît comme un recul de la démocratie au Népal", où le souverain avait dissous le Parlement en 2002.

Londres a appelé au "retour immédiat du multipartisme" et le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a évoqué "un sérieux revers pour le pays".

L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International, basée à Londres, rappelle que la précédente déclaration d'état d'urgence, en 2001-2002, avait "conduit à une explosion des violations graves des droits de l'homme, notamment des exécutions extra-judiciaires, des disparitions (et) des détentions arbitraires", souligne le groupe.

L'Inde voisine, qui joue un grand rôle dans l'aide militaire apportée à la répression de la rébellion, a parlé d'"un sérieux revers pour la démocratie" qui "place la monarchie et les partis politiques en confrontation directe".

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