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dimanche 6 février 2005, 17h31
Népal: la guérilla menace le pays de paralysie, le régime met en garde les protestataires

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KATMANDOU (AFP) - La guérilla maoïste a averti qu'elle paralyserait le Népal à partir de dimanche prochain si le roi conserve les pleins pouvoirs, alors que le nouveau gouvernement a menacé quiconque tenterait d'organiser des grèves dans le pays où l'état d'urgence a été instauré.

Le dirigeant des maoïstes Prachanda a demandé au roi Gyanendra de "revenir immédiatement sur ses mesures rétrogrades", sinon a-t-il dit, "notre parti sera forcé d'instaurer un blocus au niveau national et une grève de la circulation pour une durée indéterminée à partir du 13 février".

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Le chef des rebelles, en lutte contre le pouvoir depuis 1996, a appelé la population à stocker des provisions et à opposer "une forte résistance" au coup de force du roi, qui a pris mardi les pleins pouvoirs, nommé un cabinet qu'il préside, instauré l'état d'urgence et supprimé la majorité des droits fondamentaux.

En décembre, les maoïstes avaient bloqué les transports pendant une semaine, coupant les routes menant à Katmandou et perturbant son approvisionnement. En août, ils avaient déjà paralysé la ville une semaine, la population avait stocké des vivres et les prix avaient flambé.

Prachanda a de nouveau appelé à former un front uni contre la monarchie.

Le Congrès népalais, principal parti d'opposition qui ne faisait pas partie de la coalition limogée mardi, le Parti communiste népalais marxiste-léniniste unifié (CPN-UML) et le Congrès népalais démocratique qui étaient membres de cette coalition, ont chacun fait voeu d'unité samedi pour organiser une action massive de protestation.

Mais les représentants de ces partis ont indiqué qu'ils ne pourraient s'associer avec les rebelles que si ceux-ci renonçaient à la violence.

En réaction, le gouvernement a fait savoir dimanche qu'il prendrait des mesures contre les partis d'oppositions et les rebelles s'ils appelaient à des grèves visant à perturber la vie quotidienne dans le pays.

"L'état d'urgence a été instauré dans l'intérêt du public pour consolider (...) l'ordre public dans le pays", a déclaré le gouvernement dans un communiqué lu à la radio nationale.

Les droits de rassemblement public, d'expression, d'opposition au roi, de la presse ont été suspendus dans le cadre de l'état d'urgence.

Des centaines de cadres et militants de partis politiques ont déjà été arrêtés depuis mardi tandis que leurs chefs sont toujours assignés à résidence, selon des représentants des partis. Quelque 500 activistes du Congrès népalais ont été arrêtés dans tout le pays, selon le porte-parole de ce parti. Quelque 200 du CPN-UML l'ont aussi été, selon un membre du comité central.

Selon des associations de défense des droits de l'Homme, le président de la Fédération des journalistes népalais a été arrêté, de même que l'ancien président du barreau du Népal.

Les défenseurs des droits de l'Homme disent être incapables de vérifier combien de personnes ont été arrêtées ni de s'assurer qu'elles ne subissent pas d'abus et ont appelé à l'aide la communauté internationale.

L'état d'urgence "crée des obstacles pour enquêter sur les violations des droits de l'Homme. Nous appelons la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour garantir la sécurité (des défenseurs des droits de l'Homme) afin qu'ils puissent mener leurs activités légitimes sans aucune forme d'interruption", disent plusieurs associations dans un communiqué.

Malgré tout, le gouvernement a appelé dimanche services, commerces et établissements scolaires à rester ouverts et à poursuivre leurs activités normalement.

"Le gouvernement n'a pas imposé d'interdiction concernant les activités des institutions scolaires, des commerces, des entreprises, des usines, des transports et autres, partout où l'état d'urgence a été imposé", selon le communiqué du cabinet lu à la radio.

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