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lundi 4 septembre 2006, 0h49
MOSCOU (AP) - Une centaine d'individus ont été interpellés à la suite d'une deuxième nuit de violences consécutives à une rixe mortelle, à Kondopoga, ville du nord de la Russie, en proie à des tensions interethniques, selon les autorités et des militants des droits de l'Homme. Les violences, marquées par des incendies et des actes de vandalisme, ont éclaté après le rassemblement dans le centre-ville de plusieurs milliers de personnes réclamant l'expulsion de Tchétchènes et d'autres minorités ethniques du Caucase, ou l'ouverture d'une enquête sur leurs agissements. Des télévisions russes ont diffusé des images montrant des jeunes gens briser les vitres d'un restaurant, au centre des troubles, à l'aide de pierres, alors que des policiers anti-émeutes prenaient position dans la rue. Un représentant de l'antenne régionale du ministère de l'Intérieur en Karélie, la province où se trouve Kondopoga, a déclaré à l'Associated Press que des émeutiers avaient tenté de mettre le feu à des véhicules et à un supermarché en plus du restaurant, qui selon lui, est loué par un Azerbaïdjanais. La police a procédé à une centaine d'interpellations, et une vingtaine d'individus étaient toujours en garde à vue dimanche après-midi, selon le responsable qui n'a pas donné d'informations sur d'éventuels blessés. Ces violences font suite à une rixe entre un groupe de Russes et de Tchétchènes la semaine passée dans le restaurant Chaïka, qui s'est soldée par la mort d'au moins deux Russes, selon des activistes. Les autorités ont déclaré que deux personnes avaient été tuées et plusieurs autres blessées mercredi dans la bagarre. D'après le ministre de l'Intérieur de la Karélie, le général Dimitri Mikhailov, deux personnes originaires du Caucase suspectées d'assassinat ont été interpellées après la rixe de mercredi soir et trois autres suspects sont recherchés, a rapporté l'agence ITAR-Tass. Le général Mikhailov a ajouté qu'une vingtaine d'individus interpellées lors des violences de la nuit de samedi à dimanche étaient passibles de sanctions pouvant inclure des amendes et 15 jours de détention. Il a affirmé que des différends d'ordre commercial étaient à l'origine des troubles, mais Alexandre Verkhovski, qui dirige le centre Sova de défense des droits de l'Homme, a déclaré que les violences avaient un caractère ethnique. AP cr/v459
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