L'ambassade chinoise en Papouasie-Nouvelle-Guinée aide les Chinois des îles Salomon
  2006-04-20 16:32:27
 

      WELLINGTON, 20 avril (XINHUA) -- L'ambassade chinoise en  Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG) a pris des mesures urgentes afin  d'offrir une assistance aux Chinois qui se trouvent sur les îles  Salomon, pays du Pacifique du sud en proie à une émeute. 

     Zhao Yanbo, conseiller politique de l'ambassade chinoise en  Papouasie-Nouvelle-Guinée a confié jeudi à l'Agence Xinhua que  l'ambassade chinoise avait déjà contacté la police des îles  Salomon pour lui demander d'assurer la sécurité de la vie et des  biens des Chinois. 

     "La police a évacué environ 400 Chinois dans un camp situé à  l'intérieur du QG de la police, et ils sont bien protégés", a  précisé M. Zhao. 

     Des protestations ont éclaté mardi soir à Honiara, capitale des îles Salomon. Elles auraient été provoquées par l'élection de  Snyder Rini au poste de Premier ministre par les 50 députés  choisis lors des élections parlementaires du 5 avril dernier. 

     De nombreux magasins gérés par des Chinois dans le quartier  chinois de Honiara ont été pillés, selon des reportages. 

     Plus de 400 Chinois vivent actuellement à Honiara, parmi  lesquels plus de 180 sont de nationalité chinoise, dont cinq de  Hong Kong. 

     M. Zhao a révélé qu'"il y avait des blessés mais pas de morts"  parmi les Chinois, à l'issue de deux jours de pillages. 

     "Nous avons appelé toute organisation concernée, dont les  forces de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande stationnées ici  pour maîtriser l'émeute", a souligné M. Zhao. 

     Il a expliqué que l'ambassade chinoise en Papouasie-Nouvelle- Guinée tentait d'envoyer son personnel dans les îles Salomon afin  de porter davantage d'assistance aux Chinois qui se trouvent sur  place. 

     Selon la radio néo-zélandaise, un calme tendu règne jeudi sur  les îles Salomon, après l'arrivée de 180 soldats et policiers  australiens à Honiara en renfort pour réprimer les protestations. 

     De plus, un couvre-feu a été instauré mercredi dans toute la  ville et la police a été autorisée à arrêter et garder en  détention jusqu'à une semaine toute personne soupçonnée d'attiser  la violence. Fin