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AFP
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jeudi 28 octobre 2004, 19h01
Situation tendue dans le sud de la Thaïlande, polémique sur les décès

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PATTANI (Thaïlande) (AFP) - La situation était tendue jeudi dans le Sud musulman de la Thaïlande où la polémique enflait sur les circonstances du décès de 85 manifestants entre les mains des forces de l'ordre.

Les violences, quasi quotidiennes, se sont poursuivies. Jeudi soir au moins une personne a été tuée et 13 blessées dans un attentat à la bombe dans la province de Narathiwat.

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"Un sac en plastique contenant l'engin a été jeté dans un bar puis le dispositif déclenché par un téléphone mobile", a déclaré un porte-parole du ministère de la Défense.

Tôt jeudi la police avait désarmorcé une bombe posée devant une école de la même province.

A l'extérieur du grand camp militaire de Pattani, des milliers de proches ont encore attendu avec anxiété des nouvelles des leurs ayant disparu depuis la manifestation lundi de 3.000 musulmans devant le poste de police de Tak Bai, dans la province de Narathiwat, et l'arrestation de 1.300 d'entre eux.

Six manifestants ont été tués à l'issue de cette manifestation, un 7e est décédé à l'hôpital, et 78 sont morts étouffés après avoir été empilés dans des camions de l'armée pendant leur transfert vers le camp de Pattani, selon le gouvernement.

La mort des 78 musulmans en particulier a soulevé l'indignation. Les proches des victimes, cités par les journaux, posaient de nombreuses questions sur les circonstances exactes de ces décès et mettaient en doute la version officielle de l'étouffement.

Certains évoquaient des contusions ou des blessures sur les corps, des témoins interrogés par l'AFP ont parlé de violents coups donnés par les membres des forces de l'ordre à des manifestants.

Une délégation sénatoriale a pu se rendre jeudi dans le camp militaire de Pattani et le sénateur Kraisak Choonhavan a déclaré à l'AFP que des détenus "ont dit qu'ils avaient été battus violemment avant d'être mis à bord des camions", contredisant la thèse officielle.

Une vingtaine de dépouilles non réclamées par les familles ont été inhumées à Narathiwat dans une fosse commune dans une ambiance très lourde et sous la surveillance de nombreux soldats armés.

Le Premier ministre Thaksin Shinawatra a tenu à Bangkok une réunion d'urgence des hauts responsables de la sécurité. Interrogé à sa sortie sur des rumeurs évoquant sa démission, il a répondu: "sottise! j'ai encore beaucoup de travail à faire".

M. Thaksin, qui n'a présenté aucune excuse mais a évoqué un "accident", avait annoncé mercredi la mise sur pied d'une commission d'enquête sur les événements qui ont provoqué la condamnation de divers gouvernements --Iran, Pakistan--, des communautés musulmanes d'Asie et une vive inquiétude de la Malaisie toute proche. Il devait en annoncer le résultat vendredi à la télévision.

Le ministère des Affaires étrangères a convoqué jeudi les ambassadeurs accrédités à Bangkok et leur a livré la version déjà communiquée par le gouvernement la veille, ont indiqué plusieurs d'entre eux.

Ajoutant à la tension, un groupe séparatiste musulman a menacé de "mettre le feu" à des villes de Thaïlande pour venger la mort des manifestants.

"Ils vont payer pour ce qu'ils ont fait, leurs villes vont brûler", a menacé sur son site internet le Pulo (Pattani United Liberation Organisation).

Ce mouvement historique du séparatisme dans le Sud a agité la région dans les années 60 et 70 avec de violentes campagnes, avant de perdre sa capacité à frapper fort dans les années 80.

Les experts avaient considéré le Pulo hors d'état de monter des attaques d'envergure dans le Sud, alors que les violences recommençaient au début de cette année.

D'abord attribuées par Bangkok à des "bandits", ces violences, qui ont fait près de 420 morts depuis janvier, sont désormais officiellement imputées à des islamistes radicaux, mais jamais aucun groupe n'a été identifié.

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