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Policiers à la recherche le 29 octobre des employés de l'ONU enlevés à Kaboul
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vendredi 29 octobre 2004, 11h39
Thaïlande: le Premier ministre sur la défensive face aux troubles

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BANGKOK (AFP) - Le Premier ministre Thaksin Shinawatra devait s'adresser à la Nation vendredi et a promis de ne rien cacher sur la tragédie de Narathiwat, dans laquelle sont morts 87 musulmans et qui a été suivie de trois nouveaux attentats dans le Sud de la Thaïlande.

La tâche prioritaire d'un gouvernement totalement sur la défensive semblait être de recoller les morceaux vendredi, à la fin d'une semaine marquée par un drame dont les circonstances n'ont pas encore été clairement établies et qui a été désastreux pour son image, dans le pays comme à l'étranger.

L'appel lancé à Genève par le Haut commissaire des Nations unies pour les Droits de l'homme, Louise Arbour, pour une enquête "rapide, indépendante et minutieuse" sur la mort de 78 musulmans étouffés dans des camions militaires n'a pas dû plaire à M. Thaksin. Pas plus que les critiques virulentes de défenseurs des droits de l'Homme venant de plus en plus nombreuses de l'étranger ou du Sénat thaïlandais.

Jeudi, les ambassadeurs accrédités à Bangkok avaient été convoqués aux Affaires étrangères pour entendre les explications officielles sur "l'accident" de Narathiwat. Le chef de la diplomatie Surakiart Sathirathai s'activait vendredi à appeler les pays musulmans pour leur expliquer que les forces de sécurité n'avaient pas mal traité les manifestants du Sud thaïlandais, où plus de 80% de la population est de confession musulmane.

M. Thaksin a rencontré vendredi les leaders religieux musulmans à Bangkok auxquels il a exprimé les "regrets" du gouvernement pour les familles endeuillées mais a expliqué que le drame découlait "d'une erreur de méthode et de comportement pendant le transfert" des manifestants arrêtés. Au sujet des responsables des forces de l'ordre chargés de l'opération de transfert, M. Thaksin a promis après cette réunion, devant la presse: "ils seront poursuivis si leur culpabilité est avérée". Des promesses rarement suivies d'effet en Thaïlande.

"Dans mon adresse à la télévision nationale, il n'y aura rien de caché", a ajouté le Premier ministre qui devrait non pas présenter en soirée une démission à laquelle certains l'appellent, mais livrer les conclusions d'une rapide enquête. Le bilan a été porté à 87 morts: six morts lors de la dispersion d'une manifestation de masse, trois noyés dans un canal proche et 78 asphyxiés lors de leur transport dans des camions bondés. Selon des témoignages recueillis par l'AFP et la presse nationale, des manifestants ont été battus violemment avant d'être empilés les uns sur les autres dans les camions pour être amenés dans un camp de l'armée à Pattani. Certains corps portaient des traces de contusions ou de blessures.

Confirmant les craintes des experts d'un embrasement de la région déjà secouée par des attaques à répétition depuis janvier, trois attentats ont eu lieu depuis jeudi soir, faisant au total deux morts et une quarantaine de blessés. Deux attentats à la bombe ont eu lieu vendredi au même endroit à Yala et le deuxième visait apparemment les policiers dépêchés sur les lieux de la première explosion. "La deuxième bombe était plus puissante que la première, ce qui veut dire qu'ils voulaient blesser davantage de policiers", a expliqué le colonel Somsak Tangnapadol.

Jeudi soir, une bombe posée devant un bar et mise à feu par un téléphone mobile a fait deux morts à Sungai Kolok, localité frontalière très fréquentée par les touristes malaisiens. Ces attentats interviennent dans un contexte de vive tension dans le Sud où la population reste en colère et la sécurité est très lourde, avec de nombreux barrages de soldats et policiers armés jusqu'aux dents. Les trois provinces sensibles de Narathiwat, Pattani et Yala sont secouées depuis le début de l'année par des violences quasi quotidiennes qui ont fait près de 420 morts.

Aucun groupe n'a jamais été identifié, les arrestations sont rares, et le gouvernement, impuissant, a accusé des "bandits" puis des séparatistes musulmans.

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