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lundi 3 avril 2006, 17h14
Turquie: 15 morts dans les émeutes kurdes, qui se propagent à Istanbul

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ISTANBUL (AFP) - Les émeutes kurdes, qui ont frappé la semaine dernière le sud-est à majorité kurde de la Turquie, se sont étendues à Istanbul (nord-ouest), première métropole du pays, où trois personnes ont été tuées dimanche soir dans l'incendie d'un autobus après une attaque au cocktail Molotov.

Douze personnes, dont trois enfants, ont trouvé la mort depuis mardi dernier dans de violents incidents survenus à Diyarbakir, principale ville du Sud-Est anatolien, et ses environs, où les manifestations se sont multipliées après la mort de 14 rebelles kurdes dans des combats avec l'armée.

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Dans l'attaque d'Istanbul, le véhicule a été pris pour cible par une centaine de manifestants masqués scandant des slogans favorables aux rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) à Bagcilar, un quartier populaire.

Une femme, âgée de 62 ans, sortie affolée de l'autobus en feu, a été heurtée par une voiture. Elle est décédée à l'hôpital. Deux corps ont été découverts après que la police eut dégagé la carcasse de l'autobus, qui s'était encastré dans un camion en tentant d'échapper à l'attaque, selon les médias.

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Plus tôt dans la journée, quelque 200 manifestants kurdes avaient affronté la police anti-émeutes sur la place de Taksim, en plein coeur de la métropole.

Tentant de trouver refuge dans le quartier voisin de Dolapdere, plusieurs manifestants ont été roués de coups par les habitants, en majorité des Roms, qui brandissaient couteaux, haches et bâtons, et criaient des slogans nationalistes.

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L'extension des manifestations à Istanbul, où résident, souvent dans des conditions précaires, plusieurs centaines de milliers d'immigrés kurdes, faisait craindre aux spécialistes d'éventuels heurts interethniques.

"L'instrumentalisation par certains partis opposés au gouvernement des clivages ethniques peut engendrer des dérapages violents", a affirmé Jean-François Pérouse, de l'Observatoire de la vie urbaine à Istanbul, faisant référence aux campagnes de partis nationalistes opposés à la résolution de la question kurde par un processus politique.

Pour le chercheur français, la communauté kurde d'Istanbul, largement issue d'une "immigration forcée" fuyant au cours des années 1990 le conflit dans le sud-est, est d'autant plus encline à la violence qu'elle est "marginalisée économiquement et exclue politiquement".

A Diyarbakir et dans ses environs, la situation était calme lundi. Un policier a été blessé dans des heurts à Viransehir, près de la frontière syrienne, selon l'agence de presse Anatolie.

Le principal parti kurde de Turquie a mis en cause lundi l'attitude du gouvernement.

"Dans un Etat fondé sur l'Etat de droit, aucune arme ne peut être utilisée contre des manifestants désarmés", a déclaré le coprésident du Parti pour une société démocratique (DTP) Aysel Tugluk.

"Ce sont le gouvernement et le Premier ministre qui sont responsables de tout ce qui s'est produit", a-t-il ajouté au cours d'une conférence de presse à Ankara.

Le chef local du DTP à Batman (à une centaine de kilomètres à l'est de Diyarbakir), Ayhan Karabulut, a été placé en détention provisoire lundi pour des discours prononcés lors des émeutes qui ont frappé la ville, a rapporté Anatolie.

La plupart des quotidiens imputaient la responsabilité des violences au PKK.

"Le PKK, qui sent qu'il n'aura pas de place dans le processus politique, tente de recréer les conditions des jours anciens de la sale guerre", a commenté Ferai Tinç dans Hürriyet.

Depuis 1984, les affrontements entre forces gouvernementales et PKK, considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne, ont fait quelque 37.000 morts, ravagé l'économie du sud-est et entraîné le déplacement de millions de personnes.

Rubrique : Monde
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