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Méthode de la consultation et du tri élémentaire de l’information (2003-2006)





Aujourd'hui, à l’échelle du monde, d’un point d’observation particulier, la connaissance la plus large des actes de révolte dépend de leur relation par l’information dominante. Du moment que sont reconnus, et critiqués, les effets de ce filtre sur ce qu’il représente, le processus d’une observation orientée est rendu possible, même s’il continue d’en dépendre, dans les circonstances actuelles.


Le premier préalable à l’observation, orientée et active, a été la définition de l’objet recherché, et l’examen des moyens à disposition, ou à créer. L’Internet a été choisi pour son statut de média principal dans la circulation de l’information, et pour l’amplitude de son contenu. Mais l’observation de toute l’information de l’Internet, par une association restreinte d’individus limités dans les langues qu’ils maîtrisent, est impossible. Il a donc fallu définir un moyen pour l’appréhender, sur la base de cette idée, à la fois présupposé et conviction, que c’est dans l’expression présente du négatif en actes, collectifs et offensifs, que le monde et toute vie sont mis en question avec le plus d’entièreté et de conséquence.


« Emeute/émeutes », « riot », « enfrentamientos violentos/disturbios/saqueos » : ces désignations ont été retenues en tant que mots-clefs, et à partir de ceux-ci des recherches lancées via différents sites : Google Actualités (en français), Google News (en anglais), Worldnews (en anglais et en espagnol) ; complétées d’une consultation continue de la section « Monde » de Yahoo! Actualités (en français). Mis à part ce dernier site, qui publie pour l’essentiel les dépêches des agences Reuters, AFP et AP, les trois autres relaient des articles de journaux nationaux, et dans une moindre mesure les dépêches en provenance des mêmes agences, et de quelques autres. Google Actualités permet d’accéder à la presse francophone (la France donc, et plusieurs Etats africains), Google News et Worldnews à l’anglophone (l’Amérique du Nord, le Royaume-Uni, plusieurs Etats d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Asie, d’Océanie), et Worldnews encore à l’hispanophone (l’Espagne, et l’ensemble de l’Amérique latine à l’exception du Brésil et de Belize).

Par ces intermédiaires, l’accès à l’information publiée sur tous les continents est ainsi rendu possible, malgré l’ignorance de certaines langues majeures ; sachant que des informations sont en général délivrées en anglais pour les zones du monde correspondantes.

La publication des pages de résultats est configurée de telle sorte qu’elles présentent d’abord la dépêche ou l’article le plus récent, et l’ensemble de ceux qui suivent en remontant dans le temps. Les listes obtenues se composent de leurs titres, et d’un court extrait, soit leurs premières lignes, soit le passage où figure le mot-clef. A partir de ces premières indications, certains des articles et dépêches sont ouverts, et parcourus. Suivant l’intérêt qu’ils présentent, ils sont enregistrés, en les identifiant suivant leurs dates de parution, leurs sources et leurs titres.

Mensuellement, ils sont ensuite consultés dans le détail, pour servir à la conception d’un premier rapport chronologique. Il s’opère alors une sélection, car toutes les informations relevées n’impliquent pas pour autant de mention dans ce rapport. Mises en commun, les informations recueillies via les différents canaux sont confrontées entre elles. Les faits retenus sont décrits sommairement, dans l’intention néanmoins qu’en soit traduit le principal.


A partir de l’ensemble des rapports chronologiques de janvier 2003 à décembre 2006, nous avons élaboré une représentation générale de l’ensemble de la période, dans le but d’en proposer des interprétations, suivant les différentes perspectives qui la composent.





avril 2007




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