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2005 au Togo
Février 2005 au Togo
Le Togo est un petit Etat de l’Ouest de l’Afrique
constitué d’une étroite bande de terre
coincée entre le Ghana et le Bénin. Plus de
10 %
de ses 5 millions d’habitants vivent dans la
capitale,
Lomé, ville
côtière du sud du pays qui donne sur le golfe de
Guinée. La naissance de l’Etat est issue
d’arrangements entre pays colonisateurs. Royaume-Uni et
France se
sont partagés la région appelée Togo
après
la première guerre mondiale, l’un a
intégré
la partie nord au Ghana alors Côte-de-l’Or,
l’autre a
gardé la partie restante en tant que Togo. Cette
création
occidentale est entérinée durant la
période de la
décolonisation par l’indépendance de
l’Etat
togolais en 1960. Trois ans plus tard, les leaders
indépendantistes sont rapidement mis sur la touche par un
putsch. En 1967, un nouveau coup d’Etat porte au pouvoir un
militaire, Etienne Eyadéma Gnassingbé, ex-soldat
de
l’armée française ayant servi en
Algérie et
en Indochine, et revenu au pays deux ans après
l’indépendance. Avec le soutien inconditionnel de
la
France, il restera chef de l’Etat durant 38 ans,
remportera
cinq
élections présidentielles, certaines au moyen de
la
fraude, d’autres grâce au boycott de
l’opposition
protestant contre la fraude. Il fera face à plusieurs vagues
de
révoltes, la plus importante éclatant au
début des
années 1990 au moment où des
soulèvements
similaires faisaient vaciller les vieux gestionnaires de sa
génération dans le reste du monde.
Obligé de
réviser ses méthodes, pourtant très
efficaces, de
répression tous azimuts des opposants, il
concèdera
à la suite de la révolte le partage du pouvoir
avec
l’opposition, suivant les conseils de ses grands
frères
occidentaux. Pour autant, à la faveur de manœuvres
politiciennes, il gardera son poste jusqu’au bout
après
avoir remporté les élections de 2003.
Le 5 février 2005, une crise cardiaque met fin
à
son
règne. Mais sa mort naturelle n’emporte pas avec
elle le
système sur lequel il tenait. Encore bien vivante, toute sa
petite bureaucratie nationale entend se maintenir à la
direction
de l’Etat. Suivant la constitution,
l’intérim doit
être assuré par le président du
parlement, le temps
d’organiser des élections sous soixante jours. Le
6 février, le parlement élit
à sa
tête le fils
d’Eyadéma, Faure Gnassingbé,
l’intronisant
ainsi chef de l’Etat, et modifie dans la foulée le
contenu
de la constitution lui permettant de cette façon de
régner jusqu’en 2008 en reprenant en cours le
mandat de
son père [1].
Dès le lendemain, l’opposition
dénonce ce qu’elle qualifie de coup
d’Etat et
annonce son intention d’organiser des manifestations. La
première vraiment conséquente (des universitaires
auraient déjà défilé la
veille) a lieu le
11 février à Lomé, alors que
le
pouvoir a
préalablement promulgué l’interdiction
de tout
rassemblement durant deux mois de deuil national. Dans le quartier de
Bé, considéré comme le fief de
l’opposition,
et qui a effectivement été par le
passé
l’épicentre des moments de révolte,
donc
d’une opposition véritable, quelques centaines de
manifestants expriment leur colère en barrant les rues
à
l’aide de pneus enflammés. Les forces de
sécurité dispersent les marcheurs à
coup de
matraques et de gaz lacrymogènes faisant au moins dix
blessés. Le 12 février, une nouvelle
manifestation
appelée par six partis d’opposition
réunit 3 000
personnes (50 000 d’après les
organisateurs,
chiffre
vraisemblablement fantasmé), toujours à
Bé. Face
aux flics, les jeunes du quartier mettent en place des barricades
à l’aide de troncs d’arbres et de
carcasses de
voitures. Cette fois, les affrontements se font plus intenses, la
troupe des gueux s’est étoffée depuis
la veille,
elle tient maintenant tête aux valets de l’Etat et
répond aux lacrymos et aux grenades assourdissantes par des
jets
nourris de pierres et de morceaux de ferrailles. Sur un terrain que les
jeunes connaissent bien, certains flics se retrouveraient en mauvaise
posture. Deux gendarmes finissent à l’hosto
grièvement blessés, un autre, encerclé
selon les
dires de l’Etat togolais, fait feu tuant deux manifestants.
Un
troisième manifestant est victime de tirs à
balles
réelles et meurt sur le chemin de
l’hôpital. Sur la
route de l’aéroport,
l’événement prend
des figures d’émeute moderne avec
l’incendie
d’une usine. Ce n’est qu’en milieu
d’après-midi, grâce aux renforts de
l’armée, que le calme revient dans les rues de
Lomé.
Durant les troubles, les journalistes occidentaux, qui seuls relatent
les faits, les médias togolais étant
entièrement
muselés, recueillent les propos de manifestants et
rapportent
les slogans scandés. Si la majorité des acteurs
est
décrite comme des
« jeunes » –
des enfants
participeraient notamment aux festivités – ceux
qui
parlent aux journalistes ont entre 20 et 30 ans et ils expriment leur
désir d’en finir avec la dynastie
Gnassingbé. Ils
déclarent également leur colère contre
la France
désignée complice du vieux gestionnaire
décédé et maintenant de son
fils : « "Vous
avez vu ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire
(…) Eh
bien nous on en a assez au Togo! Si les Français ne nous
aident
pas, on va égorger les Français qui se trouvent
ici. On
est chez nous, nous aussi on a droit à la
démocratie",
lance un jeune homme en sueur, le visage enduit d'huile de palme
rouge. » Se dessine ainsi une orientation des
événements dans le droit fil des revendications
de
l’opposition middleclass togolaise contre
l’oligarchie en
place et contre l’ingérence française.
Les partis d’oppositions, dont les principaux sont le CAR
(Comité d’action pour le renouveau) de Yawovi
Agboyibo et
l’UFC (l’Union des forces de changement) de
Gilchrist
Olympio, paraissent constituer un front uni contre le parti au pouvoir,
le RPT (Rassemblement du peuple togolais). Grâce au relais de
l’information occidentale, ils imposent un discours unique
sur la
situation ainsi que leurs courtes vues, réduisant
l’événement au conflit qui les oppose
aux
gestionnaires en place et réclamant le départ de
Faure.
Si leur projet de démocratie à
l’occidentale est
repris dans les propos des jeunes manifestants, leur
capacité
d’encadrement ne paraît pas pour autant
très
importante. La manière dont ils sont
persécutés
leur ôte apparemment la possibilité d’un
véritable activisme comme celle d’embrigader une
grande
quantité de pauvres. L’information dominante
n’en
amalgame pas moins à cette opposition ceux qui donnent des
conséquences pratiques à leur indignation,
délimitant clairement les camps suivant
l’interprétation qu’elle se fait de
l’événement, c'est-à-dire
suivant les
limites de son schéma d’interprétation.
Lors
d’un discours télévisé le
12, Faure
lui-même adoube d’une certaine manière
cette
opposition officielle en lui imputant la responsabilité des
troubles.
Aucun fait négatif n’est recensé pour
le dimanche
13 février. Une dépêche AFP signale
seulement la
tenue d’une réunion entre partis
d’opposition. La
veille au soir, un communiqué de cette coalition de
récupérateurs appelait à une
grève
générale pour la journée du lundi.
Déjà le 7 et le 8 février, elle avait
convié à des
« actions »
similaires « qui n’avaient pas
été très
suivies ».
L’intitulé de ces rassemblements voués
à la
lamentation suffit d’ailleurs à refroidir
n’importe
quel pauvre un tant soit peu furieux :
« journées
Togo
mort ». Mais une autre bataille s’est
maintenant
ouverte,
des insatisfaits y participent même si d’autres
qu’eux en définissent le sens après
coup.
D’après le communiqué de
l’opposition, la
grève et la manifestation ont aussi pour but de
commémorer les morts du 12. Ce lundi 14, ni les flics ni les
jeunes de Bé n’ont la tête à
la
commémoration. De nouveau, les deux partis
s’affrontent
sans que l’on sache exactement lequel des deux passe
à
l’attaque en premier. Les troubles prennent la même
tournure que deux jours plus tôt : barricades,
caillassages
et
coups de feu des flics qui font un à trois morts de plus.
Pour
justifier ses tirs, l’Etat invoque encore la situation de
légitime défense d’un de ses larbins.
On apprendra
plus tard qu’un des manifestants a été
abattu alors
qu’il se trouvait sur une barricade. De ce fait, on peut
douter
de la véracité de cette même
argumentation pour les
morts du samedi. Les flics ont très bien pu tirer dans la
foule
sans être vraiment menacés, mais il est vrai que
dans ce
cas le nombre de morts, même officiel, serait certainement
plus
élevé.
Les jeunes combattants ne s’en prennent pas
qu’à la
valetaille policière, ceux qui continuent à
travailler et
circulent dans les rues, se considérant certainement comme
neutres, subissent leur foudre et sont agressés. De nouveau,
des
informateurs, apparemment tolérés par les
émeutiers et qui craignent davantage les flics, rapportent
le
contenu des cris révélateur de la
détermination
gueuse comme des limites des perspectives mises en jeu :
« "Liberate Togo! Liberate
Togo!" » ou encore
« "They've
killed us for years," said Francis Attiabwe, a 27-year-old armed with a
slingshot. "They killed our mothers. They killed our grandmothers, but
they will not kill us again. We must win!" »
Avec d’un côté la doyenne des dictatures
militaires
africaines et de l’autre une opposition qui, en
n’ayant
toujours été qu’opposition, conserve un
certain
crédit, le poids du contexte togolais paraît trop
lourd
pour être dépassé par ces
journées
d’affrontements. Les événements ne font
pas
naître une troisième force autrement que dans le
combat de
rue, la critique reste circonscrite par le contenu donné par
l’opposition officielle. Mais à
l’intérieur
même de ce vague contenu, les jeunes insoumis commencent
pourtant
à remettre en cause ceux qui prétendent les
représenter comme le révèlent
plusieurs articles
sortis après ce lundi 14. La critique ne se porte pas
directement sur cette prétention à la
représentation, ni sur les objectifs de ces pseudo
représentants, mais sur les moyens qu’ils
emploient pour
atteindre ces objectifs. L’article du 16 février
du
média américain CNN consiste d’abord en
une
description des acteurs des journées du 12 et du 14 qui les
distingue de leur représentation officielle :
« Young
people usually make up the majority of the thousands who hit the
streets to protest the regime. Few are legitimate members of any one
opposition group, yet all seem driven by the same bitterness and hatred
toward their government. » Cette nouvelle
génération, passée à la
révolte,
n’est donc pas encadrée par les partis comme
l’exposé du contexte pouvait le laisser penser
jusqu’à présent.
En décrivant les acteurs des affrontements,
l’information
dévoile une force autonome à laquelle elle
n’accorde d’ordinaire aucune place dans son
discours sur
les événements dans le monde.
Ulcérés par
leur pauvreté, qui apparaît ici sous les formes
particulières du désœuvrement
dû au
chômage et de l’humiliation policière
accrue par un
régime omnipotent, une partie de la jeunesse du Togo
accède à la visibilité
médiatique en tant
que gueux, c’est-à-dire en tant que pauvres
insatisfaits
non encadrés, au travers d’une critique qui
n’est
encore qu’en actes. La haine unanime des dirigeants en place
et
la volonté d’inverser le rapport de forces,
jusqu’ici toujours à leur désavantage,
apparaissent
dès lors comme le véritable moteur de leurs
actes, bien
plus que les perspectives réformistes mis en avant par de
vieux
opposants souvent planqués à
l’étranger.
Alors c’est sur la question de la pratique et des moyens que
le
fossé entre combattants de rue et opposants officiels
apparaît, sans révéler encore toute sa
profondeur.
A l’adresse des journalistes, certains jeunes
révoltés réclament naïvement
des armes aux
Etats-Unis, à George Bush, à la
« communauté
internationale ». Eh
quoi ? Si comme
vous le
dites nous subissons bien un pouvoir dictatorial, donnez-nous les
moyens de nous en débarrasser, on s’occupera du
reste !
« "Tell George Bush to send us guns," they screamed,
and "We
know
how to shoot and we're ready to die." (…) "We are all ready
to
volunteer for the movement. All we need are guns and the proper
training."(…)"We've grown so used to these soldiers that we
are
not afraid," said Coco, 22, sitting in front of his home in Be, eating
his breakfast of boiled fish. "This is the big battle, and everyone
feels this way." (…) "Nous devons nous défendre",
souligne une étudiante de 22 ans sur le campus de
l'université de Lomé. "La communauté
internationale doit nous donner des armes. Faire grève et
manifester ne sert à rien. Nous avons besoin d'armes pour
combattre correctement le gouvernement." »
Cette conscience, qui affleure, de pouvoir être maintenant
les
vrais acteurs de leur vie, cette possible autonomie pratique, est
évidemment intolérable pour les
récupérateurs de l’opposition :
« "Violence is never a solution," veteran opposition
leader
Harry
Olympio says…"Look, we can understand why they want guns,"
said
Akitani. "But we're telling them to be patient and wait for peaceful
solutions."… "Those that are going out onto the streets are
mainly under 30. They're tired and fed up and ready to arm themselves
in order to defend themselves," Akwei told IRIN "We’re all
about
non-violent methods but these kids have been coming to us and saying
‘Listen your tactics aren’t
working’." »
Ce profond désaccord, qui reste en apparence
désaccord
sur les moyens d’atteindre un même but, est en fait
désaccord fondamental entre révoltés
et
récupérateurs.
Du point de vue du négatif, la place
privilégiée
accordée par l’information occidentale
à ces
paroles isolées, si elle révèle une
potentialité, court-circuite le débat, lui
ôte
même sa nécessité.
L’intermédiaire
illégitime gagne un crédit
supplémentaire en
absorbant la parole gueuse dans un Etat où les informateurs
locaux sont généralement à la botte du
pouvoir
central.
Hors du pays, où en est l’internationale des
gestionnaires
sur laquelle certains pauvres en révolte
s’illusionnent
– ou font mine de s’illusionner –
encore ? Au moment
de l’investiture du fils Gnassingbé, une coalition
des
Etats ouest-africains s’est faite entendre pour
dénoncer
« un coup d’Etat
militaire » et menacer
le Togo de
sanctions financières voire possiblement militaires. Au fil
des
événements, la pression de la CEDEAO
(Communauté
économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest),
appuyée
par « la communauté
internationale », a
augmenté pour finalement aboutir à des
négociations avec des émissaires togolais.
Etrangement,
les gestionnaires voisins ne semblent pas tolérer des
méthodes qui ont pourtant cours au Togo depuis
près de
quarante ans, la possibilité d’une
déstabilisation
de la région et la nécessité
d’uniformiser
les systèmes de gestion semblent motiver leur
réaction.
Face à la situation intérieure et à la
désolidarisation de leurs collègues –
le Nigeria a
menacé d’intervenir par les armes –, les
gestionnaires togolais font volte-face le 15 février en
acceptant l’organisation d’élections
sous soixante
jours après avoir reconnu une modification trop
hâtive de
la constitution. Pour autant, le fils Gnassingbé reste au
pouvoir. Ce qui ne semble satisfaire ni les dirigeants africains ni
l’opposition togolaise qui appelle à une
manifestation
pour le 19 février. Ce jour-là, la mobilisation
est
massive, 25 000 personnes parcourraient les rues de
Lomé
dans le
calme, alors qu’en parallèle une marche en
l’honneur
du défunt président réunirait
12 000
manifestants
selon des sources policières.
L’opposition menace d’organiser ainsi des
manifestations
systématiques tant que Faure n’a pas
démissionné, semblant vouloir reprendre
l’initiative aux agités de Bé.
Pourtant, celle
prévue le mercredi 23 février est
annulée,
apparemment sur la demande du ministre de
l’intérieur. Le
27, Faure démissionne, laissant sa place à un
vieux
cacique du RPT, Bonfoh Abbass, pour assurer
l’intérim
jusqu’aux élections. Cette décision ne
contente que
les observateurs et gestionnaires internationaux, les jeunes de
Bé remettent le couvert dès le 28. Ils ne sont
alors que
des centaines mais reprennent là où ils les
avaient
laissés leurs affrontements avec les flics. Des barricades
enflammées obstruent de nouveau les rues animant cette
journée où pourtant, selon certaines sources,
aucune
manifestation n’aurait été
officiellement
annoncée (d’après
l’édition du 28
février du Daily Herald). Toutefois, selon
d’autres
articles, des chefs de l’opposition défileraient
également ce jour-là. Comme pour le 12 et le 14,
aucune
estimation des arrestations n’est donnée ni
même un
chiffre précis de blessés. De ce fait,
l’intensité de la répression
n’est pas
aisément mesurable.
On remarquera, pour conclure provisoirement ce compte-rendu, la
manière dont les faits négatifs,
déclenchés
par un prétexte d’envergure nationale, sont
pourtant
localisés dans un seul secteur de la capitale
(« but
popular revolt is confined to groups of unemployed youths in one corner
of the city »). Si d’autres manifestations
sont
signalées ailleurs dans Lomé, il n’y a
qu’à Bé qu’elles ont
donné lieu
à des combats de rue entre jeunes et flics. On ne sait pas
au
bout du compte ce qui fait de ce quartier un foyer de
révolte,
l’information l’explique en le décrivant
comme
« un fief traditionnel » de
l’opposition,
alors que
l’on a vu que les jeunes de Bé avaient
allègrement
débordé cette opposition traditionnelle. On peut
aussi
lire qu’il s’agit d’un quartier
populaire, ce qui est
une épithète assez vague pour un pays comme le
Togo. Il
semble que Bé soit surtout un des quartiers les plus grands
et
les plus densément peuplés, et que,
effectivement, pour
son rôle dans les mouvements sociaux antérieurs il
subisse
depuis un traitement spécial devenu la source
d’une
insatisfaction partagée par la majorité de ses
habitants.
Cette concentration géographique des actes
négatifs
paraît la principale limite à la poursuite et au
dépassement de la révolte entamée ici.
L’avant-garde de Bé n’a pas
trouvé
d’échos, l’immense majorité
des 800 000
habitants de Lomé n’a pas pu ou su saisir cette
possibilité de commencer à vivre. De notre point
d’observation, cette incapacité paraît
liée
à un conditionnement à la soumission,
à une
résignation profondément ancrée et
maintenue par
la peur. Sur place, d’autres facteurs entrent
peut-être en
jeu, des divisions préalables des pauvres notamment,
expliquant
ce qui semble une des faiblesses majeures de ce jeune mouvement.
L’autre consistant dans le fait que les gueux n’ont
attaqué que les représentations de
l’Etat
épargnant la marchandise et les informateurs. Dans une
certaine
mesure, celle-ci découle de la
précédente.
Première
rédaction en décembre 2005,
révisé pour publication en mai 2007
1.
Avant ces magouilles politiciennes, dès la mort du
père,
l’armée annonce qu’elle
« confie » les
rênes du pouvoir au fils.
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