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dans
le comté de Minhou (Chine)
Le 14 novembre 2003 dans le comté de Minhou (Chine)
Les informations ayant servi à
l’élaboration de ce
compte-rendu proviennent d’un article unique du World
Socialist
Web Site, qui fait des points réguliers sur
l’état
de la contestation en Chine d’après ses propres
critères, c’est à dire en mettant
surtout
l’accent sur les
« luttes » des
« travailleurs » qui subissent
les conséquences des changements
de
méthodes des gestionnaires chinois (« For
the
majority of
the population, the reintroduction of capitalist relations has produced
brutal social conditions and injustice. »).
L’article en question traite de la répression
politique,
de cette évolution dans l’organisation de la
production,
et de récents cas de « social
unrest » :
une
manifestation de 400 ouvriers devant la mairie de Shanghai le 5
novembre 2003 « to protest over the planned closure
of a
state-owned pharmaceutical plant » ;
d’autres
ouvriers
protestant depuis octobre, dans le Henan, contre la vente
d’une
autre compagnie étatique ; les faits du 28 octobre
dans la
province de Shandong (voir le compte-rendu) ;
le
blocage de deux autoroutes et d’un pont de chemin de fer par
7 000 ouvriers dans la province d’Hubei ;
et les faits plus
particulièrement présentés ici (la
première
partie de l’article évoque aussi la condamnation
de
paysans ayant affronté des flics en août de la
même
année dans la province de Shandong).
Outre celle du 28 octobre dans la province de Shandong
traitée
par ailleurs, seule la situation dans le comté de Minhou
(province du Fujian) est donc mise en évidence, parce
qu’il y a eu affrontement, avec des effectifs
importants : le
vendredi 14 novembre 2003, 1 700 paysans en
décousent avec
500
flics, suite à la réduction des compensations
qu’on
leur a promises pour la cessation de leurs terres. Mais, on
n’en
sait pas plus, si ce n’est le bilan des
blessés :
ils
seraient plus de 100, sans qu’il soit
précisé dans
quel camp (il doit donc s’agir de celui des
révoltés, puisque lorsqu’il
s’agit de flics
ou autres ennemis de la révolte, c’est le plus
souvent
précisé).
De même que pour le compte-rendu suivant, le peu
d’informations contraint à une certaine
réserve
quant à l’appréciation de
l’intensité
de ces faits.
Première
rédaction en mai 2005, révisé pour
publication en mai 2007